Aviateurs alliés passés par Comète via les Pyrénées
N° 217 Section A |
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Individu | Nom/Matricule : Robert Sinclair CLEMENTS / J6645
Naissance/Décès : le 26 mai 1917 Adresse : Stockholm, Saskatchewan, Canada Unité : RAF Bomber Command 57 Squadron Grade : Fl Off RCAF Fonction : copilote Zone d'atterrissage : Eksel, en Limbourg belge. | |
Avion | Type : Avro Lancaster N° série : W4822 Immatriculation/Nom : DX-P Abattu : le 03 novembre 1943 lors d'une mission sur Düsseldorf par des chasseurs de nuit Localisation : Avion explosé en vol, écrasé à 3½ km au Nord de Hechtel, Limbourg belge | |
Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : GESKENS, SPOOREN, DE BRUYN, MACA, SIMON, MENDIARA Guides nationaux : BUSSCHOTS, DAELEMANS, VAN TUYKOM Guide international : HANOTTE Durée : Passage des Pyrénées : le 06 décembre 1943 |
Informations complémentaires : | SPG 1657 (complet). L'avion était "vieux" et partait pour sa dernière mission opérationnelle. Clements est de l'équipage de Elliott fiche A223). Le Fl/Lt D. West, pilote américain détaché à la RAF, est tué (voir à cette page), et le navigateur Buggey, P/Off, est présumé prisonnier. Sont également tués : l'opérateur radio/mitrailleur Sgt Harry Francis McKernin, le mécanicien Sgt William Frederick Neill et les mitrailleurs le Sgt Francis Patrick Heaton et le Sgt John Edmunds. Confirmation: le P/O N. F. Buggey, navigateur, la jambe brisée lors de son contact avec le sol, a été fait prisonnier - PoW n° 3348 au Stalag Luft 3. Partis de East Kirkby l 03 à 17:10 hr, ils sont attaqués par des chasseurs avant d'atteindre la cible, à la verticale du Limbourg belge. La fumée envahit tout l'appareil et ils larguent les bombes avant de sauter in extremis. Après que le Lt West ait donné l'ordre d'évacuer l'appareil en perdition, Elliott (A223) saute le premier, suivi de Clements. Clements atterrit dans un champ près d'Eksel. Il cache son équipement et file se cacher dans un bois. Il marche vers l'Ouest. En sortant d'un bois, vers minuit, il voit un appareil écrasé qui brûle et des patrouilles allemandes qui arrivent. Le paysage est si nu et plat qu'il ne peut se cacher et continue à marcher jusque 07 heures. Il entend un clairon et des soldats allemands viennent s'exercer juqu'à 50 m du fossé dans lequel il s'est caché en vitesse. Il s'était caché, il le saura plus tard, dans la plaine du camp de Bourg-Léopold. Il est occupé à manger des carottes quand il entend des personnes parlant français. Il sait qu'il est en Belgique. Il s'approche d'une ferme, mais les gens ne savent quoi faire de lui. Le fermier part chercher quelqu'un qui parle anglais. Il revient avec un Form E que Clements remplit. Le lendemain, le 05 octobre, il est réveillé par un homme armé d'un pistolet qui lui demande sa carte et son compas. Il semble satisfait et le laisse retourner à la grange. A 09 hr, il revient avec deux filles et le questionne dans la maison. Il est chez Louis GESKENS à Wijkmaal. Quatre policiers viennent le voir les soirées. Ils rabattent les équipages de bombardiers. Tous les agents sous le n° 6.000 sont de confiance, les nouveaux ayant été recrutés par les Allemands. On lui coupe le haut de ses bottes et la moustache (on lui dit que puisqu'Hitler en porte une, les Belges n'en portent plus) et les deux filles l'emmènent à vélo à Eksel le 08 novembre. Ils rencontrent trois patrouilles allemandes, qui ne remarquent pas qu'il est en battle-dress. Il arrive dans une maison, où il retrouve Elliott. On lui donne alors des habits civils. Il est mis en contact avec un réseau, ... et son évasion est prise en main. Avec Elliott et deux guides, ils se rendent à Overpelt et y restent une semaine chez des gens appelés SPOOREN. Mills (fiche A215) et Johnson (fiche A216) sont logés dans la maison voisine (dans la maison de Mme Lilian SMETS-WOODIWISS). Ils y sont visités par "LBC 11", un chef de la résistance. Le 15 novembre, ils marchent à Neerpelt et prennent le train pour les faubourgs d'Anvers, puis un tram vers le centre ville. Leur guide les conduit dans un magasin où on leur prend des photos d'identité. Avec Johnson et Mills, ils suivent un guide recherché par la Gestapo jusque Bruxelles (Marcel DAELEMANS). Il est logé chez Virginie DE BRUYN au 37 Keizerstraat à Anvers, amené par Gustave BUSSCHOTS. A Bruxelles, il est logé chez Henri et Marie MACA. Il y rencontre Morlay (fiche A213) et son navigateur Garvey (fiche A237). Ils vont en soirée chez les VAN TUYKOM à Woluwé-Saint-Pierre, 2 rue Martin Lindekens. Le lendemain, le 17 novembre, Morlay et Clements ont reçu des nouveaux papiers et se rendant à la gare pour prendre un train vers Tournai. Ils y descendent et traversent la frontière à pied avec un policier fier de porter un battle-dress de la RAF. Johnson et Harkins (fiche A219) sont dans le groupe. Une fois en France, il prennent un train d'ouvriers pour Lille, et un autre train pour Paris. Il est escorté jusque Paris par Henriette HANOTTE (fiche B075). Là, Harkins et lui vont chez un docteur, puis dans l'appartement de Simon JEANJEAN (Jean SIMON ?) au 21 Rue de la Chine, où il reste 16 jours dans les conditions les plus primitives. Le 04 décembre, SIMON le prend en Métro et le remet à un guide qui lui présente le Squadron Leader Passy (fiche A214). Il reste avec lui jusque Madrid. Il loge à Sutar à l'auberge Larre de Jeanne MENDIARA. C'est le 77e passage de Comète par Larressore avec les seuls guides de Pierre ELHORGA. Ils arrivent à Madrid vers le 10 décembre et y restent 4 ou 5 jours. Ils sont rejoints par Morlay et Kennedy (fiche A210) et sont conduits à Séville. Ils y logent 6 jours chez un Espagnol et reçoivent la visite de Mr MONTGOMERY du consulat britannique. Ils les fait embarquer clandestinement dans un cargo fruitier où ils se cachent dans une cale avant pendant 60 heures. Le troisième jour, ils peuvent monter sur le pont et accostent à Gibraltar le 23 décembre. Il décolle de Gibraltar le 29 décembre 43 et arrive le même jour à Whitchurch, où il est débriefé. |
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