Aviateurs alliés passés par Comète via les Pyrénées
N° 216 Section A |
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Individu | Nom/Matricule : Edward J. C. JOHNSON / 119126
Naissance/Décès : en 1912 / le 01 octobre 2002 Adresse : 64 Charnley Road, Blackpool, Lancashire, Angleterre Unité : RAF Bomber Command 617 Squadron Grade : Fl/Off Fonction : bombardier Zone d'atterrissage : | |
Avion | Type : Avro LANCASTER Mk I N° série : JB144 Immatriculation/Nom : KC-N Abattu : la nuit du 15 au 16 septembre 1943 lors d'une mission sur le canal Dortmund-Ems à Ladbergen Localisation : Den Ham, Pays-Bas | |
Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : WIJNEN, MAES, DE BRUYN, MENDIARA Guides nationaux : DAELEMANS, STASSART Guide international : VERMAAZEN Durée : 11 semaines Passage des Pyrénées : le 06 décembre 1943 |
Informations complémentaires : | SPG 1639 (Appendice C) Un mois avant d'être abattu dans cet appareil, Edward Johnson avait participé au fameux raid des "Briseurs de barrages" sur le Lancaster Mk III ED912, avec le fameux "viseur de précision" bricolé par l'équipe. Du même équipage que Robert Kellow (fiche A165) Il reste cinq semaines et demi dans une ferme à Eist ou Elst, du 19 septembre au 23 octobre. Un lit est monté pour lui à l'étage de la grange, et il peut descendre se cacher dans la cave si la Gestapo vient fouiller. La journée, il travaille au verger avec un étudiant d'Amsterdam qui se cachait de la Gestapo et avait été dans deux camps de concentration. Une fille qui travaille pour la Nederlandsche Heidemaatschappij lui dit qu'elle peut l'aider. Elle lui demande son identification le 19 septembre. Le soir, un jeune homme de 22 ans vient lui dire qu'il va l'aider et le prévient que cette fille n'est pas fiable, et que si elle revient le fermier devait lui dire qu'il est parti et qu'il doit se cacher. Il prend également note de son identification et vient le visiter deux fois par semaine. Il est en contact avec deux autres RAF dans la région. La fille revient et est avertie qu'il est parti. Après une semaine, le jeune homme part pour Utrecht et se rend compte que ses contacts ont été arrêtés par la Gestapo. La semaine d'après, il se rend à Amsterdam où la même chose s'est produite. Vers le 24 octobre, le chef de la branche de Groeningen du réseau de la jeune fille demande au fermier où Johnson se trouve, puisque persone n'en a entendu parler. En entendant cela, Johnson sort de sa cachette et lui dit ce que l'on lui a rapporté sur la fille. Il prend son identification et promet de revenir bientôt. Le 26 octobre, cet homme et la fille reviennent. Ils ont pris des contacts pour l'emmener par train à Weert. Il quitte la ferme le 31 octobre avec le manager du bureau de Weert, et dort une nuit à son appartement. Le 01 octobre, un gendarme et un homme en civil e conduisent à Maarheze en vélo. Il reste dans une caravane pour la nuit et y rencontre plusieurs policiers et civils du réseau. Leur chef s'appelle VERMAAZEN. Le 03 novembre, il traverse la frontière belge avec lui et un autre homme accompagné de sa femme. Ils traversent en rase campagne et ne sont pas arrêtés par qui que ce soit. En Belgique, ils rencontrent un douanier avec lequel il marche un peu, avant de voir un autre homme et un vélo pour lui. Ils vont alors à Hamont, où il est logé pour environ dix jours dans deux chambres à l'étage de la maison d'un WIJNEN. Le 13 novembre, il est pris en vélo jusque Neerpelt, où il reste chez le cordonnier (SMETS-WOODIWISS ?). Il y fait la connaissance de Donald Mills (fiche A215). On lui remet une carte d'identité. Le 18 novembre, ils sont envoyés par train à Anvers. A la gare, un "Gustave" (BUSSCHOTS) les prend en tram dans un petit café près des docks, où ils restent la journée, allant dormir le soir dans un appartement. Le lendemain, Gustave BUSSCHOTS (un agent d'Elie MIROIR) les prend au café "De Zwaan" à la Klapdorpstraat, géré par Marcel "Meaz" MAES (aussi agent d'Elie MIROIR). Ils y restent deux nuits et on les conduit dans un magasin pour des photos. Johnson est cité par la logeuse Virginie DE BRUYN au 37 Keizerstraat à Anvers avec Mills, Elliott et Clements. Le 21 novembre, deux hommes viennent les prévenir qu'ils partent le lendemain à Bruxelles. Il s'y rendent avec un guide qui est Marcel DAELEMANS, Robert Clements (fiche A217) et James Elliott (fiche A223) et sont emmenés chez une veuve aisée, dont le fils travaille pour les Allemands et écrit pour la Résistance. Le 24 novembre, Johnson, Mills et Hank Johnson (fiche A220) sont pris en train à Tournai, et delà dans un petit village frontalier. Là, avec d'autres évadés, ils marchent jusqu'en France. Un douanier en civil les accompagne. Ils passent la nuit chez lui et y reçoivent de nouvelles cartes d'identité. Ils y laissent leur argent belge. Le 25 novembre, ils vont à Lille en train, puis à Paris. Il figure sur une liste de Amanda STASSART. A l'arrivée, ils sont attendus par Mme Charmaine (Germaine FLACHET) et un homme avec des dents remplies de plombages en or. Mills et lui sont conduits dans un appartement à le Rue des Tombes, où ils restent plusieurs jours. Il s'agit en fait de Odile HOCHEPIED Odile, au 5e étage du 11 Rue Descombes à Paris XVIIe, (métro Porte de Champerret). On leur y remet des nouvelles cartes d'identité. Le 01 décembre, il part en train vers Bordeaux avec Mills, Cyril Passy (fiche A214) et Clements. A partir de cet instant, son récit est similaire à celui du Squadron Leader Passy. Il loge à Sutar à l'auberge Larre de Jeanne MENDIARA. C'est le 77e passage de Comète par Larressore avec les seuls guides de Pierre ELHORGA. Il est débriefé au MI-9 le 22 décembre 43. |
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