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SPG 1597, Appendix C seulement.
Du même équipage que Edward Johnson (fiche A216).
L'avion
heurta des arbres dans la région de Ladbergen et sept des huit membres
de l'équipage sautèrent aux environs d'Amelo, Pays-Bas. Le pilote tenta
ensuite un atterrissage forcé vers 03h46 près de Den Ham, mais s'écrasa
sur une berge, le Lancaster explosant sous le choc et entraînant la
mort du pilote, le Fl/Lt Leslie Gordon Knight, RAAF.
Le matin du 23
septembre, des contrebandiers néerlandais les passent en Belgique près
de Rensel. Ils lui montrent un sentier à suivre une heure, et il doit
arriverà une abbaye. Vers 05:30 hr, il entend des cloches et se dirige
vers le bruit pour arriver à l'abbaye de Postel. Le Père parle un
anglais rudimentaire, mais un Hollandais fuyant les Allemands le parle
bien et il est mis en contact avec un réseau. Un jeune homme de Mol,
Louis, arrive l'après-midi. Le Hollandais lui donne un vêtement civil
et il ne garde que sa chemise et sa cravate d'uniforme et ses souliers.
Un des abbés soigne ses pieds.
Le matin du 25 septembre, Louis
arrive avec deux vélos et l'emmène à Mol. On l'y photographie et ils
vont à Donk, juste au Nord de Mol.
Il y reste 15 jours, jusqu'au 09
octobre chez un Paul, qui lui donne une chemise et une cravate. Le 09,
le chef de Paul dans la résistance le prend à Turnhout, où il rencontre
"Lilly" (Aline DUMONT). Ils arrivèrent trop tard pour se rendre à
Bruxelles ce jour, et passent la nuit chez un résistant
Le 10, Aline
DUMONT le conduit à Bruxelles par Anvers. Ils arrivent vers 11 heures.
Il reste ensuite 9 ou 10 jours chez Mme Hélène CAMUSEL, chez qui Aline
habite, au 160 Rue Marie Christine à Laeken. Aline lui explique que sa
mère est sortie de prison après un an d'internement, au lieu des six
mois de peine. Il devait quitter Bruxelles le 11, mais un Allemand se
faisant passer pour un aviateur allié. Le réseau pensait savoir qui
avait passé cet Allemand, et il doit attendre que le réseau en finisse
avec lui. Il apprend aussi que cet Allemand a coupé cinq ou six des
lignes de rabattage.
Il quitte Bruxelles le 18 ou le 19 octobre avec
le Sgt Bill Williams et deux Américains guidés par deux hommes belges.
Ils passent à Tournai, où ils prennent une correspondance vers un
village le long de la frontière française. Les Américains y restent, et
Williams et lui sont passés en France chez un policier (un douanier) de
nuit.
Le 20 ou le 21 octobre, ils marchent jusque Cysoing et
prennent un train pour Lille, puis un autre pour Paris, avec des cartes
d'identité françaises. Il figure sur une liste de Amanda STASSART.
A
Paris, ils restent environ une heure chez "Mme Blonde", qui se dit
avoir épousé un officier de marine australien, un Anglais puis un
Indou). C'est Germaine FLACHET, épouse BAJPAI. Elle les conduit dans
l'appartement de Mme HOCHEPIED, 11 Rue Descombes Paris XVIIe (métro
Porte de Champerret). Ils restent chez elle deux jours et demi.
Kellow quitte Paris avec William Catley (fiche A168) et une guide. Deux Américains sont dans le même train. Probablement Robert Muir (fiche A167) et Mike Fleszar (fiche A166).
Ils ne sont pas contrôlés. Un homme (probablement Jean-François
NOTHOMB) les prend à Bordeaux jusque Dax où tout le groupe sauf un des
Américains pédale jusque Bayonne. L'Américain, qui ne sait pas rouler à
vélo, les rejoint en train à leur hôtel.
Le 23 octobre, ils quittent
la France avec deux guides, rejoints par un troisième au tiers du
trajet. C'est le 64e passage de Comète, par Larressore, via les guides
de Pierre ELHORGA. Il est pasé en Espagne "par un fraudeur" (ce sont
ses mots). Mike Fleszar était mal en point physiquement et dut être
porté par un des guides. Kellow prétend que le passage est réalisé le
24, mais la comptabilité de Comète indique le 20 octobre 43.
On les
prévient dès en France qu'ils pourront se rendre à la police espagnole,
en disant qu'ils sont des aviateurs alliés échappés des Allemands. Ils
se rendent dans un petit village (Urdax ?). On leur confisque leur
canifs et on leur demande leur argent (ils n'en ont pas). Ils sont
conduits à l'hôtel. L'après-midi, ils sont conduits dans un autre
village (Dancharinea ?), où on leur demande leurs nom, prénom, adresse
et métier en temps de paix. lls sont conduits le lendemain en bus à
Irun, où ils sont photographiés et on prend leurs empreintes digitales.
Leur identité est encore prise à un poste frontière. Ils sont conduits
avec quatre Français à la Villa Casablanca, un camp de concentration
pour Français à Irun. Ils n'y passent qu'une nuit et sont conduit dans
un hôtel en ville. Ils y restent 3 semaines. Le second jour, ils ont la
visite du consul anglais de San Sebastian. Catley, Dix et lui sont
emmenés à Lecumberri par la force aérienne espagnole. Kellow y retrouve
le F/Odd Hobday et le Sgt Sutherland de son équipage, ainsi que 5 ou 6
Américains. Après une nuit à Saragossa, ils sont tous envoyés à Alhama
de Aragon pour 5 jours. Il est alors libéré et va à Madrid (24
novembre) et Gibraltar (26 novembre).
Kellow vivait en 1974 au
Manitoba, Canada. Un "colis" RAF (Bill Williams) qui arrive à Paris
avec Kellow disparaît des aviateurs guidés à Paris. Le Sgt Les Charles
Woollard, SPG 1718, s'évade via la ligne "Tréboul" et rejoint
l'Angleterre le 21 janvier 44.
Kellow est débriefé au MI-9 le 04 décembre 1943.
R. Kellow est mort brusquement en février 1988.
Sa photo est celle indiquée sous son nom dans des archives d'Andrée De Jongh.
Merci à Geoff Cooper pour ses informations précieuses.
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