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MACRs 1960 et 1754. E&E 1891.
Babcock atterrit à Sinderen dans un terrain de la ferme "De Hutte" appartenant à la famille DOORNINK. Malgré qu'il ait été aperçu par de nombreuses personnes, dont un collaborateur du coin, le maire de Wisch, Joost BOOT, et son commissaire de police Coenraad Cees ("Kees") POULIE, décident d'un plan pour l'aider dans son évasion. Ceci implique que la couverture de Poulie, résistant de la première heure, doit sauter. Babcock reste caché dans les environs jusqu'au 17 février. En route vers le Sud, il passe la frontière belge le 18. Voici une version.
Georges MATTON, vers le 10 mai 44, contacte Hector RAVET de Louvegnée, qui remet via René COLLARD de mai à juin 44 12 aviateurs : Abadie, Carpentier, Chavez, Chriss, Coleman, Haugen, Irwin (pas le D120), Kanas, Murray (fiche D330), Noble, Tolliver, Viafore (fiche D296) et Witherow. DAIGNEUX, bourgmestre de Bellaire reçoit de lui Babcocq (cette fiche), Chavez, De Luca, Garrett (fiche D311), Hargrove (fiche D267), King (pas le D130), MacDonald, Munro, Murray (D330), Skinner et Witherow. CLOSSET les prend à l'Institut des Frères ou à l'église St-Pholien. Identifiés par DAIGNEUX quelques jours, puis conduits chez Guillaume GERARD, Marguerite LEJEUNE, Louis BROUWERS, BOURDOUXHE et Guillaume LIEGEOIS, GASPARD de Bouny, BEAUJEAN et MARECHAL.
Arnold BOLLEN de Uikhoven le fait passer la Meuse en canot le 02 février, en même temps que Raymond Pencek (fiche D270), et ils sont emmenés chez la veuve SALDEN à Maasmechelen. Albert BIDELOT va les y chercher et les conduit chez les religieuses à Lanklaar, les visitant tous les soirs de 19 à 21 heures. Ils tiennent des conseils au troisième étage, les deux aviateurs et lui assis devant 7 religieuses en demi-cercle. Babcock est protestant, mais Pencek étant de religion catholique romaine, la chose se passe très bien. Les religieuses essayent de convertir Babcock, mais sans succès. Elles les aident cependant à réparer un vélo sans pneu de Bidelot.
Pris en charge par Mr et Mme Florent BIERNAUX de Hasselt. Florent BIERNAUX fera deux voyages à Bruxelles pour prendre contact avec la ligne hollandaise via Jean HAENECOUR au 53 Rue de la Loi et avec "Jo", de Harlem au sujet de Mervyn Breed (C076). Pendant cela, Pencek et Babcock arrivent chez eux. Ce n'est qu'à la troisième démarche, accompagné de son épouse le 16 décembre 43, que "Jo" accepte ces trois hommes : à la date de leur chute, de faux parachutistes avaient été signalés. Après des palabres vaines (pas de place disponible), Olympe DOBY téléphone à Mme MOENS (Sophie CRICKX), qui les prend enfin en charge au 67 Rue du Président à Ixelles, du 26 février au 23 mars 44 (ils le revoient à la libération).
Jules MICHAUX et son épouse Jeanne LALLEMAND, domiciliés à Uccle au 36a Dieweg les signalent via l'abbé DIENST, curé de la paroisse du Précieux-Sang à Uccle à la filière SCHREYEN.
Germaine LUNQUICH l'avait reçu de Victor SCHREYEN le 26 mars 44.
Robert BAUDE vient les y visiter pour Odette GREISPERT. Suite à son arrestation le 01 juin, Babcock et Thurmeier ont été remis au réfractaire Ch. JEANMART qui s'est chargé de les placer ailleurs après le 18 juin.
Il est logé chez Mlle Bertha FILLEE, du groupe d'Odette GRYSPEIRT, au 11 Rue des Boers à Etterbeek du 01 au 08 juin avec Thurmeier. Il est alors guidé par Madeleine MEUNIER et Marie Thérèse ELIOT au sein du groupe.
Germaine LUNQUICH se rappelle l'avoir vu avec Jacob Thurmeier (fiche D267) chez Gilbert TEDESCO au 1 Place Jules Génicot à Auderghem, avant leur arrestation le 22 juin chez Gilbert TEDESCO et sont détenus à Saint-Gilles, d'où il échappe grâce à des résistants.
En fait, Babcock est dans le même train que Bradley (fiche C028) d'où ils s'évadent ensemble : embarqués à bord d’un train en direction de l’Allemagne avec 1.500 Belges. Durant la nuit, le train s’arrête à environ 30 km de Bruxelles pour y retourner le lendemain. A la gare de triage de Schaerbeek, l’Armée Blanche attaque le train qui déraille, permettant des évasions. A la tombée de la nuit, Bradley, McGillvary (fiche C038) et Leslie s’échappent de leur wagon. Dans leur fuite, ils sont accompagnés par le Lt William G. Ryckman et Babcock. Arrivés à un petit canal, le groupe rencontre le Lt Al Sanders avec lequel ils empruntent un pont et arrivent dans la cour d’une usine de l’autre côté du canal. Avec l’accord du propriétaire, ils dorment dans une péniche hollandaise amarrée sur un autre canal proche. Le lendemain, ils voient arriver des chars d’une unité de transmissions canadienne et sont finalement conduits vers un hôtel bruxellois où ils passent la nuit. Babcock est donc à Bruxelles (où ?) à la Libération...
Sur la photo de l'équipage ci-dessous, il est le second debout à gauche. |
