Aviateurs alliés capturés de Comète
N° 038 Section C |
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Individu | Nom/Matricule : Royce F. McGILLVARY / 10601061
Naissance/Décès : à Gary, Indiana le 27 avril 1923 / Adresse : 828 Adams Street, Gary, Indiana Unité : USAAF 92 Bomber Group 407 Bomber Squadron Grade : S/Sgt Fonction : mitrailleur latéral Zone d'atterrissage : |
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Avion | Type : Boeing B-17 Flying Fortress (Forteresse Volante) N° série : 42-3184 Immatriculation/Nom : PY-Q / "Alliquippa" Abattu : par un chasseur le 22 décembre 1943 lors d'une mission sur Osnabrück. Localisation : atterri près de Bornetbroek/Hengelo, Pays-Bas, vers 14h30 |
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Action de Comète | Réception : EVA Interrogatoire : EVA Hébergeurs : DELEU, HOEBANCKX, NYS, DUCULOT, PETRYNS, MICHAUX-LALLEMAND, PETRYNS Guides nationaux : DOBY, GOEMANS, PORTZENHEIM, HOSTE ou DE BOE et WARNY, NYS Guide international : Durée : Arrêté : Namur, le 06 juillet 44 |
Informations complémentaires : | MACR 1711. De l'équipage de Sumpter (fiche C042). Pris en charge par Mr et Mme Florent BIERNAUX de Hasselt avec Bradley (fiche C028). De là, ils sont immédiatement conduits à Bruxelles à la gare du Nord. Mme BALTUS (Gabrielle GOEMANS) les guide immédiatement à François DELEU et Sophie SLUYS au 45 rue des Fraises à Anderlecht. Ils y logent du 22 décembre au 05 janvier. Charles HOSTE les conduit alors chez Joseph HOEBANCKX et Alice VAN ELDERS au 30 Rue Guillaume Kennis à Schaerbeek, où ils restent jusqu'au 08 février. Une autre version de EVA : Il est recueilli le 17 janvier 1944 par Henri NYS et les Milices Patriotiques de Schaerbeek et identifié ce jour par Charles HOSTE. Entré à EVA le 20 janvier 1944 avec HOSTE et Prosper SPILLIAERT, Charles HOSTE le conduit à loger chez Olivier DUCULOT et Henriette GREEN au 5 Rue Guillaume Kennis à Schaerbeek. Charles HOSTE le convoie encore une fois avec René WARNY le 08 février 44, pour l'emmener loger chez Jules PETRYNS au 50 Avenue Vanderaye à Uccle. Jean PORTZENHEIMsera son officier welfare à EVA et le convoie les 06 et 08 février. Le 26 février, la Gestapo sonne à la porte et Bradley et McGillvary s’encourent par la porte arrière de la fonderie, McGillvary en veste et Bradley en pantoufles, sous la neige fondante. Ayant sonné à la porte des DAMMANS, ils reçoivent un manteau pour Mc Gillvary, des chaussettes et des chaussures pour Bradley. Ils se réfugient ensuite chez une ISABELLE, puis chez un médecin. Ils passent la nuit du 02 au 03 mars 44 au 1280 de la Chaussée d'Alsemberg chez une persone non identifiée. Jacques DE BOE domicilié au 4 Rue Egide Van Ophem à Uccle le convoie à Bruxelles avec MacGillvary le 03 mars 44 et les a recueillis quand ils étaient recherchés par la SiPo. Jean LAPORTE, à la même adresse reste en leur compagnie. Jules MICHAUX et son épouse Jeanne LALLEMAND, domiciliés à Uccle au 36a Dieweg, hébergent McGillvarry et Bradley du 03 au 04 mars 44. DE BOE les reprend vers midi le 04. Ils sont aidés par Jules PETRYNS et une Christine qui les accompagnent en train jusque Namur, puis en tram à destination de Wépion où la mère de Jules PETRYNS avait une maison. Jules et Christine étant retournés à Bruxelles le 29, Bradley et McGillvary logèrent à Wépion chez la mère de PETRYNS qui y louait une maison, ayant vendu celle de Malonne où se trouvaient les aviateurs avant qu’ils n’y arrivent. Ils occupent leurs journées à scier du bois et veiller aux tâches ménagères du 04 mars à début juillet. Ayant appris que son voisin, Mr COLIN, faisait partie de la résistance, Mme PETRYNS finit par lui dire qu’elle cachait deux aviateurs américains. Ceux-ci ont par la suite des contacts avec d’autres résistants. Avertis par Mr de LATOUL (?) venu de Bruxelles que Jules PETRYNS était activement recherché par la Gestapo, les deux aviateurs sont transférés chez RONNIE, un neveu de Mr Colin, à Malonne. Ils y restent du 29 mai au 5 juin. Le 6, ils apprennent le débarquement en Normandie et ils retournent loger dans la maison PETRYNS à Malonne. Jules PETRYNS et Christine avaient entretemps quitté Bruxelles pour faire de l’espionnage avec la Résistance namuroise. Le 28 juin, un guide vient chercher les deux hommes en voiture. En route, ils prennent un Lt Frank Shaw (fiche C100) et arrivent au château “Thozée”, chez Mme ROPS, à Mettet. Ils y rencontrent le F/O Stuart Leslie (fiche D141) ainsi que le reste de la famille ROPS : Elizabeth, le fils Pierre, la petite-fille Danielle (“Dany”). Tous ces aviateurs restent chez les ROPS jusqu’au 06 juillet, jour où Paul FRAPIER vient les chercher en camion pour les amener au bord de la Meuse, qu’ils traversèrent en barque. Ensuite, à bord d’un autre camion-navette de POUPIER (du réseau ZERO), Bradley, McGillvary, Shaw et Leslie roulent vers le sud. Arrivés à Spontin, un contrôle allemand se passe mal. On trouve les plaquettes d’identification de McGillvary et ils doivent tous avouer être aviateurs. Un interprète venu de Namur les questionne mais ils ne donnèrent que leur nom, grade et n° de matricule. Arrivés à la prison de Namur, ils sont transférés le 8 juillet vers un centre d’interrogation de la Luftwaffe à Bruxelles. Le 14, Bradley est transféré à la prison de Saint-Gilles où il apprend que s'y trouvent également Leslie et McGillvary. Après plusieurs jours de détention, on les embarque à bord d’un train en direction de l’Allemagne avec 1500 belges. Durant la nuit, le train s’arrête à environ 30 km de Bruxelles pour y retourner le lendemain... A la gare de triage de Schaerbeek, l’Armée Blanche attaque le train qui déraille, permettant des évasions. A la tombée de la nuit, Bradley, McGillvary et Leslie s’échappent de leur wagon. Dans leur fuite, ils sont accompagnés par le Lt William G. Ryckman et le Lt Ford W. Babcock (fiche D269). Arrivés à un petit canal, le groupe rencontre le Lt Al Sanders avec lequel ils empruntent un pont et arrivent dans la cour d’une usine de l’autre côté du canal. Avec l’accord du propriétaire, ils dorment dans une péniche hollandaise amarrée sur un autre canal proche. Le lendemain, ils voient arriver des chars d’une unité de transmissions canadienne et sont finalement conduits vers un hôtel bruxellois où ils passent la nuit. Convoyés par la suite vers Amiens, un C-47 les emmena en Angleterre. |
Carnet d'Henri Jean Nys.
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