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MACR 1920 et E&E 1892.
Pencek avait été blessé à la cuisse lors d'une mission précédente, le 04 octobre 1943. Au vol retour, la Flak les atteint à trois reprises et met l'appareil en feu, tuant le mitrailleur ventral S/Sgt James B. Farrell Jr. et le copilote, Lt Richard H. Sperry. Sautent alors le Lt William B. Lock (pilote), le Lt Milton Cohen (navigateur), le Lt Sol H. Greenberg (bombardier), les mitrailleurs S/Sgt Vernon P. Brubacker, Charles H. Scott, Charles H. Mullins et Jack J. Wilhoit, ainsi que Pencek. La couverture nuageuse est basse et Pencek n'ouvre son parachute qu'à 2 ou 3.000 pieds.
Il est immédiatement aidé. Lock (E&E 531) et Mullins (E&E532) pourront également s'évader et seront tous deux évacués de Bretagne avec 26 autres évadés anglais, français et surtout américains, par le MGB 503 qui navigue depuis Sous-Kéruzeau vers l'Angleterre dans la nuit du 23 au 24 mars 1944 (Opération BONAPARTE V). Les autres occupants du 42-31175 seront faits prisonniers.
Martinus Antonius LELIVELT, 48 ans, menuisier à Lichtenvoorde et membre de la Résistance locale et son épouse Johanna cachent Pencek chez eux pendant six semaines. [Marten sera par la suite arrêté sur dénonciation et fusillé à Utrecht le 25 juillet 1944. Au début des années 1980, leur fille Mia LELIVELT, également active dans l'aide aux aviateurs alliés, sera décorée par la Reine Beatrix en présence de Raymond Pencek et de son épouse Gladys.] Pencek est également renseigné comme aidé en Hollande par POSTMA (= Jan POSTMA, également fusillé le 25 juillet 1944?)
Arnold BOLLEN de Uikhoven le fait passer la Meuse en canot le 02 février, en même temps que Ford Babcock (fiche D269), et ils sont emmenés chez la veuve SALDEN à Maasmechelen. Albert BIDELOT va les y chercher et les conduit chez les religieuses à Lanklaar, les visitant tous les soirs de 19 à 21 heures. Ils tiennent des conseils au troisième étage, les deux aviateurs et lui assis devant 7 religieuses en demi-cercle. Babcock est protestant, mais Pencek étant de religion catholique romaine, la chose se passe très bien. Les religieuses essayent de convertir Babcock, mais sans succès. Elles les aident cependant à réparer un vélo sans pneu de Bidelot.
Pris en charge par Mr et Mme Florent BIERNAUX de Hasselt. Florent BIERNAUX fera deux voyages à Bruxelles pour prendre contact avec la ligne hollandaise via Jean HAENECOUR au 53 Rue de la Loi et avec "Jo", de Harlem au sujet de Mervyn Breed (C076). Pendant cela, Pencek et Babcock arrivent chez eux. Ce n'est qu'à la troisième démarche, accompagné de son épouse le 16 décembre 43, que "Jo" accepte ces trois hommes : à la date de leur chute, de faux parachutistes avaient été signalés. Après des palabres vaines (pas de place disponible), Olympe DOBY téléphone à Mme MOENS (Sophie CRICKX), qui les prend enfin en charge au 67-69 Rue du Président à Ixelles. Pencek reste chez eux du 26 février au 30 mars 44, y perdant de vue Babcock. Ils se revoient le 4 septembre à la libération de Bruxelles.
Jules MICHAUX et son épouse Jeanne LALLEMAND, domiciliés à Uccle au 36a Dieweg les signalent via l'abbé DIENST, curé de la paroisse du Précieux-Sang à Uccle à la filière de Victor SCHREYEN.
Avec Sorensen (fiche D294) et James T Brown (fiche D280), Pencek loge quelques jours du 11 au 18 mai chez Marie Joséphine DE STOBBELEIR au 140 Avenue du Karreveld (Av. Brigade Piron) à Molenbeek. Dans son rapport E&E, Pencek dit qu'il va chez une veuve ou une vieille fille à Molenbeek. Marie De Stobbeleir est divorcée.
Pencek part ensuite loger, conduit par Victor SCHREYEN, chez Mlle Bertha FILLEE au 11 Rue des Boers à Etterbeek du 18 mai au début juin. Elle déclare 17 jours et Pencek, qui venait de Hollande, était blessé au pied.
Une Mme MARTENS vient le prendre le 08 juin.
Victor SCHUTTERS le convoye également en véhicule de la SNCB.
Convoyé vers le 15 août 44 par Simone SCHREYEN et Germaine LUNQUICH chez BOSCHAUWERS (Institut Saint-Augustin ?) au 104 Boulevard Lemonnier avec Louis Rosati (fiche D274).
A Bruxelles à la Libération. |
