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E&E 392 (indisponible). L’appareil ayant rejoint la base, il n’y a pas de MACR (Rapport de Perte d’Equipage).
Du même équipage que Gibson (fiche C044), Tatkin (fiche C120), Bauer (fiche C122), Miller (fiche C121) et Burns (fiche C119).
Sur le vol de retour après le largage de ses bombes sur l’objectif, l’avion est touché une première fois par la DCA allemande. Le moteur n° 4 est détruit ; des éclats d’obus ont sérieusement endommagé le moteur n° 3 qui prend feu au moment où des éclats de l’explosion d’un autre obus criblent l’appareil, qui se retourne et plonge vers le sol d’une altitude de 3500 m.
Le pilote, Charles F. Hess et le copilote John W. Mitchell parviennent à reprendre le contrôle vers 750 m. Bien que la chute vertigineuse ait éteint l’incendie, l’appareil perd trop d’altitude et le pilote donne l’ordre de l’évacuer. Il n’entend pas de réponse et se rend compte que l’intercom est hors d’usage. Un co-équipier va se rendre compte à l’arrière et constate que six hommes ont déjà sauté, probablement en pensant que l’avion était condamné. Les quatre hommes jettent par-dessus bord tout ce qui permettrait d’alléger encore le poids de l’avion, et les pilotes parviennent à faire un atterrissage forcé sur la base de Manston en Angleterre. [Le Lt Wells sera décoré de la DFC, Distinguished Flying Cross, pour cet exploit. Il décèdera le 24 octobre 1944 à bord d’un chasseur P-51 Mustang lors de ce qui était son dernier vol d’entraînement. Des ennuis de moteur à une très basse altitude firent qu’après avoir évacué l’avion, son parachute n’eut pas le temps de s’ouvrir. Il est enterré au Cambridge American Cemetery à Cambridge, Angleterre.]
En une demi-heure, les six mitrailleurs de l'appareils se retrouvent et se mettent en marche. Après deux heures, un homme (Pierre LEONARDUS) à bicyclette les rejoint et leur montre une cachette dans une grosse propriété à une heure de marche, chez René LAMBRECHTS. Il leur dit de rester la nuit à cet endroit car il pourrait bien les aider. Il revient à 20 heures et les conduit dormir dans une meule de foin.Le lendemain, ils conduit les six mitrailleurs dans un couvent. Un prètre leur indique un débarras où ils restent la journée. Vers 17 heures, un autre homme - Albert VAN STRAELEN - vient leur demander leurs noms, grades, matricules, escadrille, etc. Il parle bien anglais et se dit de la Witte Brigade. Il revient avec un autre homme - Georges SMETS, agent de la section "Limbourg" de Buset-Thiery - et les emporte en camion qui sent le cheval dans une ville à 45 minutes de route. Bauer, Burns et Nield vont alors loger dans une maison de briques à deux étages chez un couple avec un enfant de 4 ans. Les trois autres vont chez le voisin.
Trois jours plus tard, VAN STRAELEN et deux autres guides les prennent en tram vers Diest. Ils prennent des vélos pour entrer en ville. Tatkins, Burns et Nield vont alors ches un Willy et sa femme. C'est un officier belge d'environ 28 ans. Le 07 ou 08 dévembre, un petit homme vient les prendre en groupes jusque Malines. Niel y va avec Tatkins et Gibson. Ils se rendent en une heure de marche dans une maison en campagne. Seul un garçon de 18 ans est là. Les trois autres vont ailleurs.
Le 11 décembre, un certain Louis, officier de marine de 23 ans, et Frans STORMS, un garçon de 18 ans, les déménagent dans une bijouterie à Malines. Ils apprennent que 10 hommes en civil ont pris Burns, Bauer et Miller. Franz et Louis emmènent alors les trois évadés chez un employé de banque de Bruxelles. Après deux jours, Franz les les conduit à Bruxelles vers le 14 décembre.
Une certaine "Lilly" (Aline DUMONT) les prend en charge à la gare. Ils vont avec elle chez Jacques DE BRUYN et y rencontrent Gilchrist (fiche A256). Le soir même, DE BRUYN conduit Nield au 134 Avenue du Diamant chez Raoul THIBAUT, à Schaerbeek. A partir de ce moment, il ne voit plus ses coéquipiers. Un mécanicien et un mitrailleur arrière sont là, ainsi que Charles Billows (fiche A252). Nield reste chez les THIBAUT jusqu'au 05 janvier. Il apprend que tant d'évadés sont à attendent leur tour à Bruxelles qu'il doit attendre son tour. Il se rend plusieurs fois chez les DE BRUYN. Vers le 26 décembre, "Michou" le prend chez un photographe (VANDERELST). Il apprend de Raoul THIBAUT qu'il partira vers le 05 janvier en recevant ses faux papiers.
Nield rencontre aussi Pat Laming (fiche A247) qui se prétend pilote de Lysander. Il ne reste qu'une nuit car il insiste pour être évacué immédiatement. Il voit aussi un Canadien de Toronto, probablement MacGillivray (fiche A251).
C'est Raoul THIBAUT qui le conduit à la gare. Il y rencontre Williams (fiche A259), Hill (fiche A260) et Sheehan (fiche A261).
Il passe en France grâce à François BOULARD et Georgette DIEU à Erquennes.
Il figure sur une liste de Amanda STASSART.
Il loge à Sutar à l'auberge Larre de Jeanne MENDIARA. Lors de ce 89e passage de Comète, seuls avec les guides de Pierre ELHORGA par Larressore, il est séparé des autres après la fusillade dans les Pyrénées mais retrouve Gregory (fiche A260) une fois en Espagne. Nield y fait la connaissance de Albert ANCIA. Il s'agit peut-être d'un des deux "Français" mentionné par Gregory.
Il est débriefé en Angleterre le 07 février.
Raymond Nield est enterré au Long Island National Cemetery à Farmingdale, New York. |
