Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 285 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : Howard Gust SAKARIAS / 37278425
Naissance/Décès : le 11 mars 1911 à Hibbing, Minnesota / Décédé en 2014 à El Cajon, Californie, USA Adresse : 2139 4th Avenue, West Hibbing, Minnesota, USA Unité : USAAF 96 Bomber Group Grade : S/Sgt Fonction : photographe Zone d'atterrissage : vers Nivelles ("Neville" dans le rapport d'évasion) - Brabant wallon, Belgique |
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Avion | Type : Boeing B-17F-BO Flying Fortress N° série : 42-30412 Immatriculation/Nom : QJ-B / "Mischief Maker II" Abattu : le 4 mars 1944, ennuis mécaniques puis une attaque de Me109s lors de la mission sur Berlin Localisation : écrasé à Glabais, au lieu-dit "Trou du sable" (près du cimetière) |
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Action de Comète | Réception : EVA Interrogatoire : EVA Hébergeurs : AUQUIER, CASTERMAN, GODAERT, KNOPS, PEETERS - VAN DER STRAETEN, VAN DE LOCK Guides nationaux : DELHAYE, LUKASINSKAS Guide international : Durée : Camps : resté à Bruxelles pendant à peu près six mois, jusqu'à la libération. |
Informations complémentaires : | MACR 3425. E&E 1895. Rapport d'évasion E&E disponible en ligne. Sakarias était de la section photographique du 96 Bomber Group et volait ce jour à bord de la Forteresse B17 pilotée par le Lt Herring, et où se trouvait Brenneke (fiche D028). Des chasseurs les prennent à partie et détruisent deux moteurs. Un piqué amène l'appareil à 10.000 pieds. Il perd de l'altitude et quitte la formation à hauteur de Kassel. Le pilote parvient à maintenair le contrôle jusqu'à ce qu'ils aient atteint la Belgique et donne alors l'ordre d'évacuer l'appareil, qui se trouve à environ 3000 m d'altitude. L'appareil est mi en autopilote et Herring est le dernier à sauter. Le B17 continuera à voler avant de faire un atterrissage "en douceur" dans un champ à Glabais (Brabant wallon). Outre Sakarias et Brenneke, quatre autres membres de l'équipage parviendront à s'évader, aidés par des citoyens belges et des membres de la Résistance. Ils seront libérés par des troupes Alliées au début de septembre 1944. Il s'agit du pilote 1st Lt Paul Herring (rapport d'évasion E&E 1680) mentionné dans un livre de Philippe Save, chercheur belge, du co-pilote 2nd Lt Charles D. Beard Jr (E&E 1996), du navigateur 2nd Lt John W. Wilson (E&E 2012) et du mécanicien/mitrailleur dorsal T/Sgt George Goetz (E&E 1769). Cinq hommes seront faits prisonniers : Le bombardier 2nd Lt William D. Wood, l'opérateur radio T/Sgt Robert E. Doherty, l'assistant-mécanicient/Mitrailleur droit S/Sgt Luigi Iacovello, l'assistan-radio/Mitrailleur ventral S/Sgt Walter C. Rich et le mitrailleur gauche S/Sgt Everett N. Johnson. Deux membres de l'équipage atterrissent à la base aérienne de Rippel (?), en fait près de Nivelles et sont faits prisonniers. Il s'agit de l'ancien aérodrome militaire de Nivelles, situé à environ 3 km du centre de la ville, près du village de Thines, devenu zone résidentielle en 1957. Trois sont pris en charge par une organisation clandestine, dont Glenn Brenneke.. Hébergé par le groupe de Georges AUQUIER, industriel membre de l'A.S. - Zone IV - 22/Z4 et aidant à l'évasion d'aviateurs via le Front de l'Indépendance dans le module de Charles DELHAYE. Sur base d'un rapport d'activités d'Edouard, dit 'Coco' PARDONCHE (fils de Camille PARDONCHE), tous les deux résistants bien connu dans le coin, et transmis en juin 2019 par Roland Dewelz de Nivelles (merci à lui), il y est confirmé que Sakarias a été aidé par eux. ils l'ont convoyé le 7 mars 1944 de Villers-la-Ville à Ecaussines. Sakarias était bien photographe à bord et travaillait avant son enrôlement en 1940 à la First National Bank à Hibbing, Minnoseta. Dans son rapport LIB, Marshall Crouch indique qu'après son séjour de deux semaines chez le couple OTS à Arquennes, Jules ROUSSEAU vient l'y chercher pour le conduire chez lui (35, rue Belle Tête) à Ecaussines. Après ao-15 jours, la Gestapo arrive pour arrêter ROUSSEAU. Crouch Dykes et "Howard" (= Sakarias) qui se trouvaient là parviennent à s'enfuir par la porte de derrière. ROUSSEAU se fait battre par les Allemands qui ne découvrent aucune indication et pensent qu'il abritait seulement des réfractaires. (Dans son rapport E&E 1592, James dykes confirme que ROUSSEAU a pu s'échapper avec eux ...). Les trois hommes restent trois jours chez une dame dont Crouch n'a pas retenu le nom. Crouch signale qu'ils (nous comprenons lui, Dykes et Sakarias) sont ensuite guidés par un homme qui se faisait appeler "Number Three" jusqu'à la ferme d'Arthur MARY (58, rue des Bas Rouges) à Ecaussines-Lalaing. Ils restent loger là pendant une semaine. Ensuite, un ancien gendarme luxembourgeois nommé Georges les met en rapport avec une organisation à Braine-le-Comte. Dans un courrier des Archives Comète, Melchior RESTEAU, 129, rue de la Station, à Braine-le-Comte, indique qu'il a aidé Crouch (fiche C078), Rosatti (fiche D274), Paolantonio (fiche D273), McGinley (fiche D284), Dykes (fiche C077), ainsi que Howard Sakarias et Glenn Brenneke. Nous ignorons comment et avec qui Sakarias arrive à Bruxelles. Anne LUKASINSKA cite Eléonore CASTERMAN au 52 Avenue Sleeckx à Schaerbeek comme logeuse (lors de la libération de Bruxelles début septembre 44). Il est pris par Mme DELHAYE (14 Rue du Scheutveld) chez Mme GODAERT au 10 Rue de Fiennes à Anderlecht où il loge avec Charles Lambert (fiche D255) et John Chernosky (fiche D036) de mi-mars à juin, et elle le conduit chez Louise KNOPS ("Léa", ex-Mme Miguel NAVARRO) au 199 Rue de Flandre, au centre de Bruxelles, où il reste jusqu'au 30 juin, échappant à la Gestapo qui arrête Louis KNOPS ce jour-là détenue à la prison St Gilles, elle échappera à la déportation en Allemagne - affaire du "train fantôme 2-3 sep.1944). Sakarias est alors pris en charge par Anne LUKASINSKAS (= Anne MATISON-Lukasinskas) au 31, rue Georges Raeymaekers à Schaerbeek. Il est logé ensuite chez Annette STUEKENS Vve VAN DE LOCK au 52 Rue de Fiennes à Anderlecht. Hébergé ensuite dans l'immeuble de Mr et Mme PEETERS chez Louis VAN DER STRAETEN au 13 Rue de la Brasserie à Ixelles du 15 juillet à la fin août 44, avec Chernosky (fiche D036). Vers le 1er août, une femme appelée "Monique" (Yvonne Bienfait ?) leur arrange un départ pour la Suisse, mais on leur déconseille d'y aller. Plusieurs autres y sont allés et furent arrêtés par la Gestapo juste en dehors de Bruxelles. A refusé de partir quand les dispositions furent prises pour son départ. Le jour de la libération de Bruxelles, le 3 septembre 1944, Sakarias se trouve chez Jean et Eléonore CASTERMAN, 52, avenue Sleeckx à Schaerbeek avec Lambert et Chernosky, qui sont des logeurs de Anne Brusselmans. Ils sont tous les trois remis à l'hôtel Métropole au centre de la ville pour y être remis aux autorités Alliées. (Texte copié en partie de "Evasion Comète") Photo du "Mischief Maker II" gardé par une sentinelle allemande. Photo prise par la Résistance. Photo prise le 5 septembre au balcon des Casterman, à Bruxelles |
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© Comète Kinship Belgium