Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 284 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : William Connel McGINLEY / 17014751
Naissance/Décès : le 21 août 1922 à Scott, Arkansas / encore en vie en mai 2008 Adresse : North Sardis Road, Mabelvale, Arkansas Unité : USAAF 392 Bomber Group 579 Bomber Squadron Grade : S/Sgt Fonction : mitrailleur arrière Zone d'atterrissage : non loin de Waterloo | |
Avion | Type : Boeing B-24 Liberator N° série : 42-7484 Immatriculation/Nom : GC-L / "Sally Ann" Abattu le : samedi 29 janvier 1944 vers 12h30-13h00 lors d’une mission sur Frankfort par des chasseurs allemands Localisation : atterrissage forcé (il explose) tout près de Waterloo, derrière la ferme de Mont St Jean | |
Action de Comète | Réception : EVA Interrogatoire : Anne BRUSSELMANS ? Hébergeurs : PEETERS, VAN DER STRAETEN, GODAERT, VAN DE LOCK Guides nationaux : Guide international : Durée : 7 mois Camps : Bruxelles |
Informations complémentaires : | MACR 2548. E&E 1874 A bord du même avion que Mattson (fiche A270), Crouch (fiche C078), Dykes (fiche C077), Paolantonio (fiche D273), MacCrary (fiche D150) et Rosati (fiche D274). McGinley saute à moins de 2000 pieds et atterrit dans un champ. S’étant rapidement débarrassé de son parachute et de son harnais, il commence à courir en vue de s’abriter quelque part. Il aperçoit quelqu’un lui faisant désespérément signe de se coucher et de rester couché. Il obtempère illico et regarde sa montre, qui indique 11h00. Il entend les voix de soldats allemands à sa recherche et se terre dans une ornière jusqu’à l’obscurité, sous une couverture qu'il avait emportée. Peu de temps après, un membre de la Résistance s’approche de lui. On le cache, ainsi que deux autres membres de son équipage, dans un petit abri fait de planches et de tôles ondulées et creusé en dessous d’une meule de foin se trouvant le plus près d’une route. Les résistants leur apportent nourriture et boissons durant leur séjour dans cette cachette, ne leur rendant visite que dans la soirée. On leur procure des vêtements civils, de faux papiers ainsi qu’un guide qui les mène en train vers Bruxelles. Pour l'équipage de ce bombardier, un Mr PESTIAU de Braine L'Alleud, domicilié 22 Rue des Muguets à Ottignies s'est occupé de Rosati, Paolantonio, Dykes et McGinley. Un certain SANDERS s'est occupé de Paolantonio. Une Mme VAN EECKHOUT et une Mme WILLIAME de Waterloo ont été mêmées à cette affaire. Bill McGinley a été caché par un certain Henri VANDEVELDE à Chapelle-St-Lambert. A peine descendu du train à Bruxelles et se frayant un chemin à travers la foule, il voit un soldat allemand se dirigeant vers lui sur le quai. McGinley tente de changer de direction pour le semer, mais se trouve subitement nez à nez avec lui. Heureusement, le soldat se contente de lui sourire et lui adresse quelques mots qu’il ne comprit pas. Il se contente de sourire en retour et s’éloigne rapidement sans demander son reste. McGinley est caché dans différentes planques dans Bruxelles. Il s'occupe à conduire des camions et fournir des commandes. Il se souvient avoir rencontré Anne BRUSSELMANS pour la première fois en février 1944 dans la cave d’une maison bruxelloise. Il mentionne également « Jane » (Jeanne ?) une jeune femme qui sert d’alibi à des résistants habillés en uniforme allemand voulant passer la frontière franco-belge en voiture et qui lui liaient les mains avant le point de contrôle, la faisant passer pour une prisonnière qu’ils conduisaient en France pour être interrogée. Idem au retour à un autre point de passage. Jane/Jeanne fut arrêtée par les allemands mais ne dévoila rien de ses activités de résistante malgré les coups donnés pour la faire parler. Elle fut relâchée par la suite. McGinley mentionne également un comte belge, également membre d’une organisation de Résistance. Il parlait couramment l’allemand et, muni de faux papiers, vêtu d’un uniforme de la Gestapo, se payait le luxe d’aller se restaurer au mess des officiers d’un aérodrome voisin (Melsbroek ?) Pendant que son patron dînait, son chauffeur et homme à tout faire, "Louis", portant un uniforme de simple soldat allemand, se baladait autour de l’aérodrome, versant du sucre dans les réservoirs des avions. McGinley avait communiqué son n° de matricule aux Résistants de manière à prévenir la Croix Rouge. Une erreur de transcription des chiffres entraîna une conclusion « officielle » de disparition et la maman de McGinley fut informée de ce que son fils était, d’abord "manquant", puis "tué au combat". Malgré tout, elle refusa jusqu’au bout de croire à cette fatalité. Durant les mois où il reste caché à Bruxelles, McGinley est souvent avisé sans avis préalable qu’il doit changer d’abri. Durant l’été, après le Débarquement en Normandie et vu le début de la débâcle, les allemands commençant à quitter les lieux, McGinley se permet parfois de s’asseoir à une terrasse de café pour savourer le spectacle. Ce qui précède est le résumé traduit et adapté d’un texte de McGinley sur le site consacré à son 392nd Bomb Group. Hébergé dans l'immeuble de Mr et Mme PEETERS, chez Louis VAN DER STRAETEN au 13 Rue de la Brasserie à Ixelles avec Charles Lambert (fiche D255) du 15 juillet au 01 août 44, également chez chez Mme Jeanne GODAERT-MALINGIE, 10 Rue de Fiennes à Anderlecht de mi-mars à juin. Chernosky, Lambert Hogard et MacGinley seront repris le 11 juillet par VANDERVOORDEN qui les avait fournis et confiés ensuite à Mme Annette STUCKENS VveVAN DE LOCK au 52 Rue de Fiennes à Anderlecht. Il refuse de partir quand toutes les mesures et dispositions étaient prises. Remis après la libération à l’hôtel Métropole à Bruxelles, il est rapatrié en Angleterre par avion durant le mois de septembre 44. Les photos de McGinley et de l'équipage ont été fournies par Bonnie McGinley, son épouse. |
Debout : C077 Dykes, D284 McGinley, D150 McCrary, D274 Rosati, D273 Paolantonio, A270 Mattson
Devant : Gentry (bombardier), Stukus (pilote), Moffat (co-pilote), Lindlow (navigateur)
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