Informations complémentaires
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SPG 1664
(disponible) l'équipage de l'appareil est : Sgt Baker
G. (fiche A148), Sgt Cornelius R.
(fiche A193), Sgt McCallum J. (évadé
par une autre ligne), Sgt Davies V.W., Sgt Pearce M. (évadé
par une autre ligne), P/O Lawrence F.N. (fiche
A174), Sgt Darvill G.R. (fiche
C048), Sgt Warren George R.M. RCAF (tué) enterré
au cimetière de Gosselies. Le long de la frontière
belgo-française, l'appareil est attaqué par un FW
190. L'ordre de sauter est donné. Une fois atterri, Davies
enterre son équipement superflu dans un marais et ôte
ses insignes de la RAF. Il est près d'habitations, mais
préfère marcher vers le Sud-Ouest en se guidant aux
étoiles pour s'éloigner de la carcasse brûlante
du Halifax, marchant de nuit et se reposant le jour. Après
5 jours et nuits en vivant sur ses rations et des légumes
glanés, un fermier qui a été prisonnier de
guerre le trouve dans sa grange à Bettignies, un village
français, et lui donne à manger et boire. Comme il
ne peut y loger, il continue sur la route de Mons à
Maubeuge et se cache le 02 septembre dans des champs. La nuit, il
traverse Maubeuge et se cache dans des champs le 03. Il poursuit
sa route de nuit à travers champs. Le 05 septembre à
4 heures du matin, il s'endort dans une grange à
Berlaimont. Le fermier, un ancien prisonnier de guerre, l'y
trouve dans l'après-midi et lui fournit des vêtements
civils et quelques cartes locales pour éviter les postes
allemands. Il quitte la grange au soir du 06 et dort dans un
champ le 07. Il arrive à Aulnoye et ne trouve pas la gare,
et poursuit alors vers Le Cateau. Il traverse Leval et demande de
l'aide à un fermier, se cachant dans sa grange à
son insu jusqu'au soir. Le 08, il arrive à Noyelles vers 9
heures. Il reçoit à boire dans une ferme et est
prévenu de ne pas traverser Landrecies. Il y arrive le 09
septembre et contourne Landrecies, arrivant à Favril et va
à La Croise, vers Catillon. Il réalise que sa
barbe de 10 jours et ses cheveux blonds attirent l'attention.
Après 10 à 11 jours, ses rations sont épuisées
et il doit "mendier" à des maisons isolées.
Il reçoit de la nourriture dans une ferme isolée.
Le 10 septembre, il poursuit vers Razuel et des gens lui disent
de se méfier au passage d'un pont surveillé par des
soldats allemands. Un fermier lui donne alors un bâton avec
lequel il "guide" une vache qui suit le cheval du
fermier. Il arrive ainsi à une foire à bestiaux (à
Le Cateau en Cambrésis), remercie le fermier et poursuit
vers Paris. En évitant une patrouille de la jeunesse
hitlérienne, il est repéré par des gens qui
lui donnent à manger et le cachent dans la paille pour
dormir. Il peut se laver et se raser le lendemain avant de
déjeuner. On lui explique de porter un colis et son pull
blanc, et après 24 heures de repos et 2 ou 3 bons repas,
il poursuit sa route vers le Sud. Il dort chez eux du 10 au 11
septembre. A 19 hr 30, après lui avoir montré
comment se comporter en Français, les fermiers le laissent
partir vers Paris. Après quelques heures de marche, un
vélocycliste le dépasse et lui remet le morceau de
papier où il avait écrit son adresse. Le contact
avec la résistance est établi : un "réseau
de Gaulle" (réseau BCRA Samson) et l'homme qui se
prénomme Gaston, est un ex-lieutenant français qui
a servi en Syrie. Le 12 septembre, un certain THURU (J.
Bernard-Thuru, 17 Faubourg Gallieni, Saint Benin, au Sud de Le
Cateau) le ramène en camionnette à la petite ville
où il avait guidé la vache au marché
(Montay, au Nord de le Cateau) et l'y loge chez le capitaine A.
DELPORTE. Le 13, THURU le conduit pour une nuit chez l'imprimeur
BOYER à Le Cateau, où on lui fait une fausse carte
d'identité avec une de ses photographies. Le 14, THURU et
Gaston le conduisent à Laon chez M. MORELLE, Rue de Crécy.
Il y demeure du 14 au 26 septembre. Le 26, Mme Suzanne
BOSNIERE vient le chercher de Paris. Elle l'y conduit chez une
Mme "Marie-Christine" ou Lucienne BODIN au 38 Rue des
Petits-Champs (travaillant pour le réseau d'évasion
Shelburn). Après 10 jours, il y est rejoint par un
Américain, le T/Sgt House (fiche
A234). Il y reste cinq semaines et demi et elle lui explique
qu'il est difficile de passer des aviateurs. Une nuit, elle les
fait s'habiller et quitter immédiatement son appartement.
Elle leur explique qu'elle est sous chantage d'un certain
KAUFMANN qui exige 100.000 FF pour ne pas la
dénoncer. "Marie-Christine" et Suzanne les
conduisent chez Marie BETBEDER-MATIBET où ils restent deux
semaines, au 7 Place de la Porte Royale dans le XIIIe
arrondissement. Mme MATIBET va chercher un Américain à
la gare et ne revient pas. A 21 Hr, une amie vient les prendre au
n° 8 sur la même Place Royale, chez Mme Hélène
PEZARD. Ils y restent la nuit et vont le lendemain chez Mlle
Antoinette SIX au n° 3 du même square pour une nuit. Le
lendemain, ils vont chez Mlle DUFAUX, Rue de Lacepède à
Paris Ve. "Marie-Christine" et Suzanne les conduisent
de là chez Mlle Ghislaine DE MIRBECK au 2 Avenue du Nord
dans le Parc de Saint-Maur. Ils y restent jusqu'au 15 décembre.
Ils y sont rejoints par Whiteridge (fiche
A230). Il apprend que THURU et BOYER ont été
arrêtés à Le Cateau suite à une
infiltration par un faux aviateur. Deux semaines après
leur arrestation, "Marie-Christine" BODIN, Suzanne
BOSNIERE et Marie BETBEDER-MATIBET devaient rencontrer deux
Américains au Café "Le Pied de Mouton" et
y sont arrêtées le 24 (ou le 23) novembre 43 avec
deux Américains, le Sgt Huntzinger et le Lt Benjamin Zum.
Toutes ces arrestations seraient imputables à la trahison
d'un Belge nommé "Renard" (Il s'agit de Adolphe
MANET, né à Louvain le 19 avril 1911). Quatre
jours avant leur arrestation, Marie-Christine et Suzanne disent à
House et Davies que des nouveaux chefs venaient d'arriver de
Londres : un Français et un Canadien. Il est ainsi
réuni à un Canadien et un Américain le 15
décembre. Avec Whiteridge (fiche
A230) et Norris (fiche A232), ils
sont pris en charge par Comète. Il est interrogé
par Jacques le GRELLE : que signifie PT et VD ? Vous connaissez
Bridgnorth ? Citez-y deux pubs, etc. Ils sont guidés en
train à Bordeaux par une femme, y changent de gare et
prennent un train pour Dax. Là, ils vont à
bicyclette jusque Bayonne en une journée de route,
rencontrant beaucoup d'Allemands. Ils s'y reposent une nuit à
l'auberge de Larre tenue par Marthe VILLENAVE épouse
MENDIARA au Quartier Sutar de Anglet. Guidés vers la
frontière espagnole par Marcel "Max" ROGER le
lendemain, il est remis aux guides basques à Mandochineko borda sur le territoire de Larressore.
C'est le 81e passage de Comète, par Larressore,
avec les seuls guides de Pierre ELHORGA. Ils traversent un ruisseau marqué par des
pierres banches, qu'ils vont suivre un moment en tournant à
l'Est.Ils marchent encore 5 jours dans une pluie torrentielle pour atteindre un café à
San Sebastian. De là, ils vont à l'ambassade de
Madrid en voiture consulaire, puis à San Roque, La Linea
et Gibraltar par le train. Vic Davies part de Gibraltar le 01
janvier 44 arrive à Whitchurch le 02, il est interrogé
par le MI-9 le 03 janvier. Merci à sa fille, Cheryl
Padgham, pour son aide à retrouver son rapport d'évasion
et ceux d'autres évadés via le passage de
Larressore.
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