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Rapport de perte d'équipage MACR278. Rapport d'évasion E&E124, disponible en ligne.
Cowherd était à bord du même zinc que Bennett (fiche A151) et Van Bemmel (fiche C012). Le récit du raid par l'équipage se trouve à ce lien.
L'appareil est sérieusement endommagé (deux moteurs de gauche mis hors
d'usage) lors d'une attaque d'une trentaine de Focke-Wulf au-dessus de
l'Allemagne et doit rentrer à sa base. Le Me 110 du II./NJG1 basé à
Saint-Trond, piloté par le Lt Walter Barte, est crédité de son abandon
par l'équipage au-dessus de Testelt.
Il saute par la soute à bombe
et compte six parachutes autour de lui. Les bi-moteurs Messerschmitt
cerclèrent autour avant de rejoindre Saint-Trond. Il atterrit dans un
arbre derrière l'école de Hoeve à Testelt. Il voit Van Bemmel et Troy,
gravement blessé. A l'arrivée des Allemands, il se sauve dans les bois.
Il part au Nord-Est. Il est témoin du crash d'un B17 du 305 Bomber
Group à Averbode (le 41-24564, XK-W ‘Patches’). Avec plein de soldats
allemands autour de lui, il attend la nuit. Il voit une fermière et lui
montre qu'il a faim. Il reçoit du pain et du lait. Il rejoint Wolfsdonk
à la boussolle et peut y communiquer en français chez les VAN ROMPAEYS,
route de Langdorp, avec une jeune femme qui l'oriente et le nourrit. On
lui indique un abri pour dormir et s'endort. Deux hommes le réveille et
le questionnent et lui annoncent que son pilote et son navigateur ont
été trouvés la veille. Ils le conduisent à Aarschot chez Jozef CLAES,
chef de police, et son épouse Maria, née STANS.
Il leur faut trouver
un autre abri. Le lendemain, George MERTENS, Frans STORMS et Désiré
MERTENS, du Front de l'Indépendance de Louvain, arrivent à vélo pour
les prendre. En plein jour, ils vont à Westmeerbeek. Bennett part loger
chez une famille aisée. Van Bemmel et Cowherd vont chez les VANDERHOVE.
Une semaine plus tard, Frans STORMS guide Cowherd à Winksele, où il
reste chez Jules VERVOORT, sa femme et ses deux filles. Bennett y
déménage par la suite. Bennett et Cowherd vont à Malines en vélo une
semaine plus tard, avec deux résistants et sont logés avec le prêtre de
la paroisse de Hanswijk (Désiré STORMS).
Après quelques jours, Aline
DUMON ("Michou") vient les chercher. Ils vont en train à Bruxelles et y
restent dans un flat de la Rue Royale, chez deux dames parlant anglais.
Il passe 17 jours par le centre de rassemblement chez Hélène CAMUSEL au
160 Rue Marie-Christine à Laeken, du 10 au 27 septembre.
Le 27
septembre, un guide (Georges ARNOULD ou "Albert le patissier") les
conduit à Tournai en train. De là, ils prennent le tram jusqu'à la
frontière (au passage de Hertain). Une jeune Française (Henriette
HANOTTE (fiche B075), une Belge née en
France) les y attend et les conduit au soir chez un douanier, le Dr
Druart. Le lendemain matin, ils quittent tous la gare de Lille
avec un grand guide aux cheveux foncés qui les mène à Paris avec
Monique.
Un dénommé Georges les y prend en charge et les interroge
(Jacques le GRELLE) avant de les remettre à un dame d'envron 50 ans
(Germaine FLACHET). Elle les conduit en Métro de l'autre côté de la
ville, où un Albert les prend dans son flat au 3e étage à la Rue
Oudinot. Il y habite avec son épouse Georgette et leur fille de huit
ans (près de chez Aimable FOUQUEREL, arrêté en juin). Sa mère et sa
soeur leur rendent des visites. Après quelques jours, ils sont rejoints
par Roy Claytor (fiche A155), pilote de B17 abattu lors du même raid. Cowherd et Claytor voyageront ensemble, Bennett partant dans un groupe antérieur.
Il loge à Sutar à l'auberge Larre de Jeanne MENDIARA. Cowherd, Claytor et Cole (fiche A154)
passent la Bidassoa avec "Franco" et "Max" ROGER, cinq jours après
Bennett. Cowherd et Claytor arrivent pourtant à gibraltar le 15 octobre
1943, trois semaines avant Bennett, et ne l'y verront pas arriver
puisqu'ils seront déjà en Angleterre.
On relate son évasion sur ce site. |
