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Rapport d’évasion SPG 1212 (indisponible)
Cette nuit du 11-12 décembre 1942, après avoir sauté de l'avion suivant
l'ordre donné par le Commandant de bord, il atterrit sur le territoire
de la commune de Marboz dans l'Ain. Blessé, il est capturé puis s'évade
frâce à une résistante qui le conduit au train ou d'autres partisans
prennent le relais.
Pour la suite ce n'est pas encore très clair : il serait hébergé un
temps à Paris avant d'être ramené dans le sud afin de lui permettre de
passer les Pyrénées.
Il a la jambe brisée en s'extirpant de la tourelle arrière.
Il ne se rappelle plus les personnes qui l'ont aidé à Toulouse, mais croit qu'ils ont à voir avec Comète.
Il
est aidé et guidé par Eugène D'HALLENDRE de Lille (Willy Tommy sur sa
liste). Cet homme de Lille oeuvre peut-être en région parisienne ? ...
A Paris, ils est logé par Reine THOMAS, au 25 Rue Bapts à Asnières (qui le cite comme "WIlly J15138").
Le 28 avril à midi, Elvire DE GREEF ("Tante Go") l'amène dans un café en face de la gare de Bordeaux où Curry (fiche A093), Fegette (fiche A094) et Whitman (fiche A095)
étaient déjà avec Jean-François NOTHOMB ("Franco"). Vers 15 heures et
demi, les quatre aviateurs et "Franco" vont à Dax. Ils y dorment dans
un hôtel et le lendemain 29, ils se rendent à Bayonne en passant un
contrôle.
Ils y retrouvent "la femme sa fille" (Jeanine DE GREEF),
fille de Elvire DE GREEF. Les gens de l'hôtel (probablement celui de
Pierre ARRIEUMERLOU au Quai Augustin Chaho à Bayonne) savent qu'ils
sont britanniques. Après 18 heures, ils partent pour Saint-Jean-de-Luz.
Ils passent le contrôle allemand. Au soir, "Franco" les conduit chez
ces femmes (chez les DE GREEF à Anglet ?).
Le 30 à 22 heures, ils
quittent deux-par-deux la maison pour le pont à Saint-Jean-de-Luz, où
"Franco" et un autre homme les attendent. Des hommes, postés le long du
chemin leur indiquent la direction. Ils arrivent à une ferme.
Le passage des Pyrénées prend dix heures, avec Florentino, Pat et "Franco".
Le
1er mai, ils s'arrêtent à une ferme, et "Franco" va chercher un taxi.
Ils le prennent dans un village et vont loger deux jours à San
Sebastian chez le chauffeur, Bernardo ARACAMA.
Un Américain les
prend en voiture jusque Miranda. Là ils montent dans une camionette de
l'ambassade de Madrid. Wilby, quant à lui, quitte Gibraltar le 24 mai
1943 et arrive à Hendon, Angleterre, le lendemain. Il est débriefé au
MI-9 le 28.
Tom Wilby s'était engagé à Moncton le 12 septembre 1940.
Il avait suivi l'entraînement au n°1 ITS (3O décembre), n°7 EFTS (29
janvier 1941) et au n°4 BGS le 23 juin 1941. Il a reçu la DFC par AFRO
1582/43 du 13 août 1943 et passé à la London Gazette du 06 juillet 1943.
Thomas Wilby est enterré au Heritage Cemetery à Fredericton, NB, Canada.
Renseignements reçus par un courrier du 28 juin 2019 :
" Je suis une historienne française et travaille à la réalisation d’un
ouvrage relatif aux événements aériens de la Seconde Guerre mondiale
dans la région de Lyon et plus largement en Auvergne-Rhône-Alpes.
L’un des chapitres est consacré aux nombreux survols de notre région
par les squadrons de la RAF partis bombarder l’Italie du Nord. En
décembre 1942, des bombardements inexpliqués se produisent sur des
communes du département de l’Ain et de la Haute-savoie (en fait
des avions en difficulté se délestant de leurs bombes) et un homme
saute en parachute depuis un Halifax du 78 Squadron en difficulté : il
s’agit de Thomas R. Wilby. J’ai pu retracer son parcours et notamment
son passage par les Pyrénées aidé par le réseau Comète (un grand merci
pour votre travail!): https://www.cometeline.org/fiche092.html
... Si vous souhaitez en savoir plus sur mon ouvrage, je vous
invite à consulter cette page:
https://www.facebook.com/guerretombeeduciel/ ou bien ce site Internet :
https://guerretombeeduciel.businesscatalyst.com/index.html
Cordialement
Nadège Béraud Kauffmann""
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