| Informations complémentaires : |
Rapport d’évasion SPG 867 (incomplet).
L'appareil
décolle de Balderton et est abattu par le Ju 88 de Herget vers 22hr30.
Le pilote, Wing Commander J.D. Twigg, et le mitrailleur arrière, Fl/Lt
I. Maitland ont été tué dans l'appareil. Les deux corps ont été
enterrés à Dinant. Le navigateur/bombardier, F/L Gordon Clayton Fisher
tombe au Sud de Charleroi. Il s'en tire, s'évade également et regagne
la Grande Bretagne par ses propres moyens. (renseignements par sa petite nièce Cathy Mould-nov.2010).
Van
Den Bok atterrit dans une prairie de Cerfontaine, ayant perdu ses
bottes et marche 10 minutes après avoir caché son parachute. Il arrive
au hameau Les Violettes. Il dort dans le bois d'Allonet.
Fernand
THIBAUT, de Silenrieux, recherche les aviateurs. Il retrouve Van Den
Bok dans les bois de Silenrieux au bout de deux jours. Le 1er
septembre, il quitte ainsi Mr ROGGEMAN et son ami RASQUAN de
Cerfontaine et part loger chez Fernand THIBAUT à Silenrieux pendant
trois jours.
Le service TEMPO est alors sollicité pour son évasion.
Lors de la fête de son anniversaire, Désiré CROËN et Fernand THINAUT le
conduisent chez le Dr LECLERC à Walcourt. Il y reste une nuit. Il prend
le train de 04hr45 pour Oret (Mettet) avec Désiré CROËN, où Camille
MARCHAL lui donne une bicyclette. Ils vont ensemble à Saint-Gérard et
Bioul et rencontrent un autre cycliste [M. WILMART, chef de tempo à
Bioul] qui les fait longer la Meuse sur 5 Km.
Il prend alors le tram
pour Namur avec le plus jeune, un gamin. Il l'envoie chez un coiffeur,
mais il se fait presque prendre par un gestapiste avec son mauvais
français. Ils prennent des photos et il reçoit une carte d'identité à
son propre nom, à Namur, via Albert PETIT de Tempo. Il est alors
conduit chez Melle Madeleine DAVREUX et y passe deux nuits.
Le 07,
il part avec sa soeur (Béatrice ?) par le train à Bruxelles et y arrive
à 11 heures. Ils vont à une église où Elsie MARECHAL le conduit chez
elle. Il y reste deux nuits et y rencontre Wasiak (fiche A053).
Le
09 septembre, il part à Paris avec deux guides, en changeant de train à
Lille. Il demeure d'abord chez Frédéric DE JONGH puis chez les VIOLETTE
à Vincennes. Il reste 10 jours chez eux.
Le 20 septembre il prend le train à la gare d'Austerlitz avec deux femmes ("Dédée" et Jeanine DE GREEF), Cope (fiche A054), Wasiak (fiche A053) et Costello-Bowen (fiche A056).
Ils reçoivent des tickets pour Saint-Jean-de-Luz à Bayonne, de la mère
de la fille ("Tante Go") et d'un Anglais ("Bee" Johnson, fiche B037),
afin de ne pas paraître venir de Paris. Ils partent pour l'Espagne le
22 au soir. Ils se rassemblent dans une ferme : les quatre aviateurs,
les deux femmes (Dédée et Jeanine), et "Bee" Johnson.
Dédée, Johnson
et un guide basque les guident en Espagne. A 05 heures, ils arrivent à
la ferme. Ils s'y reposent pendant que Dédée va à San Sebastian
chercher une voiture qui vient les prendre après 20 heures. Ils logent
chez Federico ARMENDARIZ. Le 24, le consul de Bilbao leur dit qu'ils
partiront pour Madrid le lendemain. Ils y restent trois jours et se
rendant alors à Gibraltar en train sous l'escorte d'un policier
espagnol. Ils restent quatre jours à Gibraltar et sont rapatriés le 02
octobre, arrivant à Mountbatten le 03.
Il est interrogé en GB le 04 octobre 1942.
Il
reçoit pour la deuxième fois la DFC (la première est pour l'attaque du
Scharnost) et est envoyé au Canada à l'entraînement de pilote. Il
rejoint le 244 Sqn à Oulton, Norfolk, et pilotera un B-17 de
contre-mesures électroniques en Allemagne. Il reçoit une troisième DFC
en 1945. Il reste à la RAFVR jusqu'en 1955. |
