| Informations complémentaires : |
Il n’existe pas de Rapport de perte d’équipage (MACR). Escape & Evasion Report du Sergent Greene : E&E 51 (indisponible).
L’appareil est d’abord atteint par la Flak et voit trois de ses moteurs mis hors d’usage. Devant abandonner la formation, il devient une proie facile pour une nuée de chasseurs Fw190 qui l’attaquent de front. L’équipage reçoit l’ordre d’abandonner l’avion, mais comme le pilote 1er Lt Ellis J. Sanderson et son copilote 2nd Lt Horace D. Bowman n’ont qu’un seul parachute, ils décident de rester à bord et de tenter un atterrissage forcé, ce qu’ils parviennent à faire, Sanderson perdant quelques doigts dans l’aventure.
Ils seront fait prisonniers, tout comme le bombardier 2nd Lt Grady B. Ward, le mitrailleur droit S/Sgt Harry F. Swanson, le mitrailleur gauche S/Sgt Carlos J. Silva et le mitrailleur arrière S/Sgt Joseph L. Markiewicz (qui mourra de ses blessures le 12 février 1943.)
Outre Frank Greene, trois autres hommes parviendront à s’évader : Sidney Devers (fiche A088), John Spence (fiche A087) et l’opérateur radio T/Sgt John B. Miles (évacué par la ligne Pat O’Leary vers les Pyrénées – mars 1943 – E&E 29).
Nous ignorons comment, mais Frank Greene arrive un jour chez Madame CELLARIER à Saint-Quay-Portrieux, à environ 10 km au Sud-Est de Plouha dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Il s’y trouve en compagnie des aviateurs canadiens P/O B.C. Dennison (SPG 3314/1325), F/Sgt G. L. Spencer (SPG 3314/1645), Sgt D. M. Cox (SPG 3314/1328) (fiche D360), F/Sgt Elmer L. Bulman (SPG 3314/1326), Sgt Charles E. McDonald (SPG 3314/1316) et de l’américain T/Sgt Jack Luehrs (fiche D362), du même Groupe que lui et abattu le même jour.
Ces hommes sont rejoints là le 03 mai 1943 par le Squadron Leader de la RAF Peter W. Lefèvre (SPG 3314/1301).
Le 06 mai, Greene, Dennison, Spencer, le sergent RAF G. R. Howard (SPG 3314/1329) et le Sergent russe A.S. Kononenko (évadé d’un camp de prisonniers), sont remis à l’organisation "Oaktree/Bourgogne" et guidés vers Saint-Brieuc par une comtesse. Elisabeth BARBIER (de Comète, mais abouchée avec Vladimir BOURYSCHKINE alias Val Williams) y escorte effectivement plusieurs aviateurs près d’Étables aidée par Jean CAMARD et la famille LANLO et accompagnée par Jacques BONNERON (du 14 Avenue Georges Clémenceau à Vincennes) et Georges JOUANJEAN, mais le bateau ne vient pas et ils rentrent à Paris avec les aviateurs. Une autre version : Le projet de rapatrier plusieurs aviateurs, dont Frank Greene, en bateau vers l’Angleterre doit être abandonné suite à une vague d’arrestations.
Le 31 mai, Luehrs, Spencer, Kononenko, le Sgt H. Riley, RAF (SPG 3314/1359), auxquels Frank Greene se joint à nouveau, quittent Saint-Quay-Portrieux pour Paris. Arrivés là, ils sont menés à l’appartement d’Elizabeth BARBIER, au 72 Rue Vaneau, d’où on les place séparément à divers endroits. Par la suite, Greene et Spencer sont menés chez Mesdames COUVÉ et BROUARD, au 25 Rue de Madrid (8e arrondissement), où ils sont présentés à Raymond LABROSSE.
Le 8 juillet, ces deux aviateurs, rejoints par les sergents américains du 43-30058 – 384th Bomb Group, John H. Houghton (E&E 53) et Lester Brown (E&E 52), rencontrent Georges BROUSSINE, chef de la Ligne Bourgogne/Burgundy. Les 4 hommes sont menés vers les Pyrénées par deux guides français avec lesquels ils passent en Andorre dans la nuit du 10 au 11 juillet.
Arrivés par la suite en Espagne, ils atteignent Manresa au matin du 21. De là, ils prennent un train pour Barcelone où ils s’adressent au Consulat britannique. Greene rejoint son unité à Molesworth en Angleterre soit le 06, soit le 21 août 1943.
[Informations sur le site Web du 303rd Bomb Group et notamment à cette page.] |
