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Le Missing Air Crew Report relatif à la perte de cet appareil : MACR 6727. Rapport d’évasion du Sgt Pace = E&E 1074.
C’est la douzième mission de l’équipage du pilote Peter D. Mc Vean. La couverture nuageuse étant trop importante au-dessus de l’objectif principal, l’escadrille approche de Creil. Vers 10h55, à hauteur de l’aérodrome, un important barrage de DCA accueille la formation. L’appareil est touché à l’avant et des obus atteignent deux moteurs. Le pilote oriente l’avion vers l’Angleterre, mais se rend compte qu’il n’y parviendra pas et, à hauteur de Soissons, donne l’ordre de quitter l’engin.
Le Sgt Robert W. Slack, mitrailleur arrière est tué, son parachute s’étant pris dans la queue de l’appareil au moment du saut ; le 2nd Lt Lawrence E. Carney Jr, bombardier, est tué pendant sa descente en parachute par des tirs venant du sol.
Quatre hommes sont fait prisonniers : le navigateur 2nd Lt John Savich ; l’opérateur radio T/Sgt Charles E. Messerli ; le mitrailleur ventral Sgt John J. Ruelle et le mitrailleur droit S/Sgt Marshall W. Adamson.
Quatre hommes parviendront à s’évader : Outre Harry Pace, ce sont le pilote, Peter MacVean (fiche D325), le copilote John Hurley (fiche D324) et le mitrailleur gauche Sgt Leo Williams (fiche D327).
Dans leur rapport d’évasion, Harry Pace et Peter MacVean disent qu’ils ont été cachés d’abord dans une ferme à l’extérieur de Vauciennes (Oise) chez James (?) BOULANGER, puis, à Vauciennes même, chez Robert DUMONT.
Vers la fin juin, Pace et MacVean sont amenés dans un camp de la Résistance dans la Forêt de Compiègne (ce pourrait être le "Bois du Roi", un peu au Sud de la Forêt de Compiègne, car leur rapport dit que Georges et Geneviève ARDENOIS les ont cachés près de Lévignen). On procure à Pace des faux papiers où il est renseigné comme "Henri Auvray, manœuvre, domicilié à Parmain, Val d’Oise". Pace est logé chez Marguerite BIDEAUX "Margot" épouse DI GIACOMO au 5 Rue Baudin à Levallois-Perret (Seine). Elle le remet à René LOISEAU à Angerville à l'Auberge Beauceronne avec Hurley (fiche D324) et Williams (fiche D327).
Le 30 juin, Pat Agur (fiche D250) arrive au camp, de même que Harry Pace, J.C. Watkins (fiche C021) et Clive Schwilk (fiche D229).
Quatre jours plus tard, leur pilote Peter MacVean arrive lui aussi au camp.
Après quelques jours, les sept aviateurs sont conduits à Parmain où ils restent cachés pendant une dizaine de jours. (Les rapports des quatre évadés du 42-50344 citent Georges DINOT à Parmain).
Au cours de ce séjour, ils sont rejoints pas le F/S Fisher (fiche C147) et Orion Shumway (fiche D329).
Se trouvant dans la zone d’activité de Philippe d’ALBERT-LAKE, on prépare le transfert de tous ces aviateurs vers le camp de Fréteval.
Le 31 juillet cependant, après avoir été rassemblés dans un hôpital désaffecté à Argenteuil au Nord de Paris, le groupe est séparé. Ce pourrait être alors qu’est intervenu Jean François DARGASSIÈS qui les cite dans son rapport d’activités.
Dargassiès a convoyé à pied une vingtaine d’aviateurs, d’Angerville (Essonne) à Sazeray (Eure-et-Loir), en direction de Chateaudun.
Nous ignorons si Hurley, Pace, Williams et MacVean sont finalement arrivés ou non au camp de Fréteval ou s’ils ont été cachés dans les environs en attendant l’arrivée des troupes américaines. Dargassiès dit qu’il a remis à Sazeray neuf aviateurs (non-identifiés) aux avant-gardes des troupes américaines.
Les quatre évadés du 42-50344 sont de retour à Londres le 19 août 1944.
Les photos proviennent de David, fils de Harry Pace, et sont reproduites sur ce site. |
