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Rapport d’évasion de George Sanders SPG 2091.
L’appareil décolle de Mepal à 21h55 et, en route vers l’objectif, il est atteint à hauteur de Chartres par des tirs d’un chasseur de nuit. Un moteur en feu, le pilote, F/L Noel A.D. Stokes effectue un demi-tour et fait larguer les bombes. L’appareil commence alors à tomber en piqué, tandis qu’un incendie se déclare dans la soute à bombes, remplissant l’habitacle d’une fumée acre. Conjuguant leurs efforts Stokes et Morris, son copilote, leurs pieds sur le tableau de bord, parviennent à redresser l’avion, qui poursuit son vol au-dessus de la France. Le feu s’intensifie et le pilote donne à son équipage l’ordre d’évacuer.
John Morris est le dernier à quitter l’appareil sain et sauf, son parachute ne s’ouvrant que quelques secondes avant que l’appareil ne s’écrase sous lui. Le pilote Stokes, qui avait tenu le contrôle de l’avion pour permettre à ses hommes de sauter, est mort dans le crash. Le mitrailleur Sgt Norman V. Wilding, tué lors de l’attaque est enterré avec Stokes dans une sépulture commune au Cimetière Communal d’Yèvres. Un vitrail a été réalisé dans l’église de cette localité en souvenir de ces deux soldats.
Les six autres membres de l’équipage, dont Sanders, parviennent à s’évader : le mécanicien Sgt R. Meanley (rapport d’évasion SPG 3321/2092 – pas confirmé comme s’étant trouvé au camp de Fréteval), le copilote John Morris (fiche D165), le bombardier F/Sgt N. T. Sampson (fiche D334), l’opérateur radio F/Sgt W. G. Raynel (fiche D333) et le miitrailleur dorsal F/Sgt M. K. P. Drummond (rapport d’évasion SPG 3348/315 – s’était heurté la tête en quittant l’appareil et cassé la jambe en atterrissant – libéré le 14 août 1944 – pas renseigné comme étant à ce moment-là dans le camp de Fréteval).Le F/O George Sanders parvient au camp de Fréteval et y est libéré comme d’autres co-équipiers le 14 août 1944 par des troupes américaines. Ils quittent la France via Cherbourg le 16 août 1944 et l’avion qui les transporte arrive à Northolt le même jour.
Le Dr Glyn Strange, de Christchurch, Nouvelle-Zélande, a écrit un livre, "No Glory Without Effort" relatant la perte de cet avion et le sort de son équipage. |
