Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 171 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : Joseph Oscar PELOQUIN / 11097446
Naissance/Décès : 10 novembre 1923 Saco, Maine / Adresse : 219 Cleaves Street, Biddeford, York County, Maine, USA Unité : USAAF 44 Bomb Group 506 Bomb Squadron Grade : S/Sgt Fonction : mécanicien/ mitrailleur dorsal Zone d'atterrissage : près de Patay, Loiret, France | |
Avion | Type : Ford B-24H-20-FO Liberator N° série : 42-94999 Immatriculation/Nom : GJ-B / Abattu : par des chasseurs Me109 lors d’une mission sur la gare de triage de Mulhouse le 11 mai 1944 Localisation : écrasé près de Patay, dans le Loiret, entre Orléans et Chateaudun, France | |
Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : Guides nationaux : Guide international : Durée : 3 mois Camps : Fréteval |
Informations complémentaires : | Rapport de perte d’équipage MACR 4849. Rapport d’évasion E&E 1054. La gare de Mulhouse était l’objectif principal, mais la couverture nuageuse étant trop importante au-dessus de cette ville, d’autres installations furent touchées (l’aérodrome d’Orléans-Bricy, la gare de triage de Belfort). Vers 14h20, au milieu d’un barrage de tirs anti-aériens, l’appareil est attaqué par des Me109 et les tirs de l’un d’entre eux atteint le moteur n° 2 qui prend feu. Un autre obus éclate près du nez de l’avion et arrache le casque de Peloquin alors qu’il tente de localiser son parachute. Le Sgt Edwin A. Puksta, mitrailleur droit, bien que blessé, l’aide à l’enfiler. Peloquin ouvre la soute d’évacuation et dit à Puksta de sauter, ce que ce dernier refuse, disant à Peloquin de sauter le premier. Comme l’appareil perd rapidement de la vitesse, Peloquin, juste avant de sauter, dit à Puksta de prometttre de le suivre, ce qu’il fit finalement. Sept hommes seront fait prisonniers : le copilote F/O Warren F. Bauder, le navigateur 2nd Lt Emery R. Lundy, le bombardier 2nd Lt Peter O’Shanick, le radio S/Sgt Donald R. Martin, le mitrailleur ventral Sgt Sydney Roper, le mitrailleur gauche Sgt Edwin A. Puksta et le mitrailleur arrière Sgt Thomas J. Fanara. Outre Peloquin, le mitrailleur gauche Lawrence Richards (fiche D182) s’évadera également, de même que le pilote, le 2nd Lt James H. Walsh (évacué via la Ligne Burgundy/Bourgogne -E&E 775). Le pilote, le 2nd Lt James H. Walsh, parviendra à s’évader et sera évacué via la Ligne Burgundy/Bourgogne. Outre Peloquin, le mitrailleur gauche Lawrence Richards (fiche D182) s’évadera également, tandis que leurs sept autres co-équipiers seront fait prisonniers. A une altitude d’environ 4500m, Peloquin tire sur la manette d’ouverture de son parachute, mais rien ne se passe. Il parvient à dégager un peu de la toile nylon et alors qu’il continue à tirer sur le tissu, le parachute finit par se déployer. Il était temps, car à ce moment, il ne se trouvait plus qu’à environ 100m du sol. Il se blesse au talon gauche en atterrissant et constate qu’il a des éclats d’obus dans un bras, dans sa nuque et quelques autres dans son visage. Ses parents étaient d’origine canadienne et Peloquin parle couramment le français. D’abord aidé par une femme qui alla chercher un médecin pour soigner ses blessures, Peloqin est pris en charge par la Résistance locale. Caché à Orléans pendant six semaines dans deux familles différentes, il retrouve Lawrence Richards quelques semaines plus tard à bord d’un car utilisé par des maquisards français pour amener des aviateurs vers le camp de Fréteval, près de Chateaudun. Ils sont parmi les tous premiers hommes amenés au camp n° 1 à Bellande. Après quelques semaines, Peloquin passera dans le Camp n° 2 à Richeray dès son ouverture et il sera libéré comme les autres le 12 août 1944 par des troupes américaines. la petite photo est extraite du bouquin de l'AFEES, 1991. La photo ci-dessous, montrant Peloquin à table à Fréteval est du site de Frank Haslam à cette page qui montre encore d'autres détails. |
Joseph Peloquin à table dans la forêt de Fréteval.
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