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Un des moteurs tomba en panne lors d'une mission de photographie au-dessus de l'Autriche et l'autre lâche au-dessus de la Belgique. Le pilote (Freddie W. MacKay, 411424, un Néo-Zélandais qui sera emprisonné au Stalag Luft 3) lui ordonne de sauter depuis 2.000 pieds et il se pose vers 17Hr45 dans une prairie au milieu de vaches. Il enterre son parachute et s'oriente. Il a atterri non loin de l'endroit d'où sa grand-mère est originaire, en Belgique : Halle (il voit des panneaux routiers). Il aperçoit une ferme, mais les gens occupés à traire sont effrayés et lui promettent d'aller détruire son équipement. Stan reçoit des sandwiches dans une autre ferme et leur donne ses plaquettes d'identification pour les remercier. Il se rend alors, encore en uniforme, dans une église catholique où une messe est dite. Le curé est également effrayé et il se rend dans un café. Il en commande un, mais on lui répond qu'on n'y sert que des bières. Il rencontre un résistant, et le reste est organisé.
Il va le 09 janvier chez Alex et Denise GEERAERTS au 9 Chaussée de Brunehaut à Enghien. Il y reçoit un costume civil, y laisse son uniforme, et reçoit des indications pour rejoindre Bruxelles. Stan achète un ticket et prend le train. De la gare du Midi, il prend le tram 15 vers la Place de la Duchesse à Molenbeek.
Il arrive à Bruxelles chez Maurice LEROUX et son épouse Laure Barbe HENRION, qui tiennent le café "Sainte Barbe" au 25 Place de la Duchesse, et qui vont le loger un mois (du 09 décembre au 07 janvier) chez des parents, Marie-Lambert NEVEN et son épouse Bérengère VOITURIER (mère de Laure HENRION) au 33 Avenue du Panthéon à Koekelberg.
Là, Lambert NEVEN n'arrive pas à trouver de l'aide et ils vont à deux chez Stéphane WEBER au 12 Avenue de la Chevalerie. Sa fille Louise WEBER va en parler à Yvonne GUILLEMIN, à qui la présidente de la Croix-Rouge bruxelloise Mme Morel-Jamar renseigne Robert ROBERTS-JONES. Jean GREINDL passe le voir et l'interroger.
Stanley Hope sera ainsi passé pour loger chez Elisabeth LIEGEOIS et FERAILLE (épouse WARNON) au 16 Rue Vanderhoeven. C'est ainsi qu'il entre dans Comète.
Il part de Bruxelles-Nord le 09 à 22Hr50 et arrive le lendemain matin à Paris.
A Paris, Stan Hope se souvient avoir été hébergé vers le 09 ou 10 janvier à Asnières dans une épicerie. Le fils et la fille de la maison l'emmènent au cinéma. Il doit s'agir du ménage de Angèle BOMBONEL épouse THOMAS et de sa fille Reine THOMAS au 25 Rue Bapst à Asnières. Cette dernière sera arrêtée en gare du Nord le 07 juin 43 au soir avec Frédéric DE JONGH et Robert et Germaine AYLE.
Il quitte Paris avec Andrée et Frédéric DE JONGH le 13 janvier 43. A l'arrivée à Bayonne, ils vont tous manger au restaurant de René GACHY (Andrée et Frédéric De JONGH, Jean et sa fille Lucienne DASSIE et les trois aviateurs). Il loge une nuit (ou la journée) chez les LAPEYRE au 3 Rue Bernardou à Bayonne avec Greaves, Ross va chez les DASSIE, à la villa Bitcha Ederra, Route de St-Pierre d'Irube à Bayonne. Il signe encore le carnet d'hôte chez Ambrosio SAN VICENTE au 7 Rue Salagoïty à Saint-Jean-de-Luz, et se prépare à traverser les Pyrénées avec des guides et "Dédée".
Lui et ses compagnons William Greaves (fiche C008), et George Ross (fiche C109) sont arrêtés à Urrugne le 15 janvier 1943, avec Andrée DE JONGH, chez Frantxa USANDIZAGA, à la maison Bidegain Berri.
Les aviateurs, qui n'ont retenu aucun nom, sont promenés dans Bayonne pour montrer les endroits qu'ils connaissent et où ils sont passés. Il sera évacué sur Fresnes dans le même bus parisien que Lucienne DASSIE et Andrée DE JONGH, sur la baquette devant elles, vu qu'il refuse de parler. Il passe d'abord quelques mois en prisons (Bayonne, Bordeaux et principalement à Fresnes-Paris) avant d'être transféré, le 24 mai 43, dans une série de camps de prisonniers : le Stalag Luft I, puis VI et IV et à la prison de Fallingbostel. Prisonnier n° 1247.
Le 11 mai 45, il est rapatrié à Cosford depuis l'aérodrome de Celle et rentre chez lui à Halifax le 12. Il sera démobilisé en octobre 45 après quelques semaines de réhabilitation à Scarborough. |
