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L'appareil est touché juste après le bombardement. L'équipage reçut l'ordre de sauter, mais le pilote (Capt Flesh) et le copilote (Lt Gossage) purent le ramener en Angleterre. Le Missing Air Crew Report relatif à la perte de cet appareil : Le zinc étant rentré à la base, il n'y a pas de MACR. E&E 257. Mécanicien de bord, Gineikis est mitrailleur en remplacement pour cette mission.
Il atterrit dans un champ où arrivent une quinzaine de personnes qui le débarassent de son équipement. Il apprend qu'il est en Belgique, très près de l'Allemagne. Il part vers l'Ouest puis le Nord-Ouest. Il se cache dans un champ, mais n'observe pas de recherches et puisque le sol est détrempé et froid, il continue à marcher à travers quelques bosquets. Un homme à vélo lui indique le Nord-Ouest à travers les champs. Il rencontre un fermier au labour et entend une moto. Le motocycliste (Dr VERSCHUEREN), à l'aide d'un dictionnaire lui indique d'attendre jusque 17 heures. Il se méfie (les pilotes étaient prévenus de se méfier des gens "prospères"), mais deux hommes à vélo lui apportent de la nourriture et des vêtements. Il est conduit dans une ferme où on le questionne sur son identité. Il est conduit à vélo chez le docteur qui le loge, lui donne des vêtements civils et des nouvelles de McDonald (fiche 208A). Vers 19 heures, il rejoint Pope (fiche 212A) et MacDonald à Peer, dans la quincaillerie de LOENDERS, où ils dorment et mangent à trois, et reçoivent plus de vêtements.
Le 06 novembre, ils se lèvent à midi et mangent. Vers 19 heures, Eugène THIERRY et Romain LANAERTS les conduisent en vélo par Hechtel, Helchteren et Zolder à Linkhout (Diest) où ils arrivent vers minuit, dans la grosse demeure des parents d'un des garçons, LANAERTS. Ils y dorment un peu, après s'être séchés. Ils se rendent alors à Diest, où l'on confectionne des cartes d'identité (famille VANBLERCKOM).
Le 08 novembre, ils prennent le tram pour Leuven (Louvain) où quatre vélos sont cachés dans les toilettes pour hommes. Gineikis les y quitte. Un résistant appelé François le mène à Winksele (faubourg NW de Louvain) chez les VERVOORT. Il passe une nuit au couvent (ordre des Annonciades de Veltem), où Eugénie MENSCHAERT était la Mère Supérieure, et où il rencontre le Fl Lt Hornsey (fiche A207).
Une jeune fille ("Michou" DUMON) les prend en train jusque Bruxelles où il retrouvent McDonald (fiche A208) et Wallington (fiche A197). McDonald, Gineikis, Wallington et Hornsey passent une nuit dans l'appartement d'un professeur René PIRART au 8 Rue des Tournesols à Anderlecht. Il en part le 12 novembre.
Un jeune universitaire leur sert de guide de Bruxelles à Mons, par train, ainsi qu'une jeune fille appelée "Michèle". Ils vont à la maison du douanier Maurice DIEU. Aidé par François BOULARD et Georgette DIEU, on les conduit alors en automobile chez le docteur Aimé COLSON à Bavay (France), où ils passent la nuit à quatre (Wallington, Hornsey, Gineikis et McDonald).
Le jour suivant, une femme rousse d'environ trente ans prend Wallington et McDonald à Paris ; Gineikis et Hornsey accompagnent un homme qui était chez le douanier (Félix ?).
A Paris, ils sont emmenés chez Jacques "Jérôme" LEGRELLE, qui les emmène dans une église et les remet à une dame (Germaine FLACHET) d'environ 50 ans, blonde et parlant anglais. Le groupe est séparé.
Gineikis reste 12 jours à Paris au 14 ou 17 Rue de la Seine, chez des gens nommés PORQUET (?). Il est en fait logé avec Hornsey dans le groupe de Fernande ONIMUS-PHAL du 13 au 24 novembre chez Raoul TOUQUET et Lucienne PRIOUL au 16 Rue Henri Tariel à Issy-les-Moulineaux.
Son rapport E&E n'apporte plus de détails ensuite, mais il doit avoir accompagné McDonald (fiche 208A) jusqu'à Gibraltar.
Plus de détails à cette page.
A Gibraltar le 7 décembre, en GB le 10 décembre 1943 à Port Beach par avion.
George Gineikis décède à 31 ans d'une crise cardiaque. |
