Aviateurs alliés passés par Comète via les Pyrénées


N° 050
Section A
IndividuNom/Matricule : Earl G. PRICE / R84592
Naissance/Décès :  7 septembre 1921 /  5 février 1979
Adresse : Canterbury, New Brunswick, Canada (318 Esther Street, Pembroke, Ontario en 1947)
Unité : RAF Bomber Command 158 Squadron
Grade : Sgt RCAF
Fonction : bombardier
Zone d'atterrissage : 15 Km SSW de Zwolle, Pays-Bas
Price sur ses faux papiers belges en 1942

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AvionType : Handley Page Halifax Mk II
N° série : W1215
Immatriculation/Nom : NP-C "Charlie"
Abattu : la nuit du 5 au 6 août 1942 lors d’une mission sur Bochum, par un chasseur du 111./NJG1 (Lt August Geiger)
Localisation : écrasé à 01h28 à Oldebroek (Gelderland, Hollande)
Handley Page Halifax
Action de ComèteRéception :
Interrogatoire : MARECHAL
Hébergeurs : ELBERTSEN, DELOGIE, MARECHAL, THOMAS
Guides nationaux : MARECHAL
Guide international : Georges d'OULTREMONT,  "B" JOHNSON
Durée : 5 semaines
Passage des Pyrénées : le 09 septembre 1942
Informations complémentaires : Rapport d’évasion SPG 972 (incomplet)
Au retour de leur mission remplie avec succès, (bombardement sur Bochum, dans la Ruhr), ils sont attaqués par  un avion de combat de nuit allemand. L'équipage doit sauter de l'appareil qui est en feu. Il atterrit dans un champ environ 10 miles au SSW de Zwolle. Il marche à travers champs durant trois jours. Il arrive au village de Honderloo et est hébergé une semaine chez les ELBERTSEN. Le fils Jon le guide ensuite à vélo vers la frontière belge. Ils arrivent à 18 heures à 's Hertogenbosh. Jon ELBERTSEN le laisse alors continuer seul et rentre chez lui.  Il continue lentement vers le sud sur sa bicyclette et le 26 août, le jour du raid sur Dieppe, il était à 6  km de la frontière belge. Il contacte un officier des douanes Hollandais qui l'aide à traverser la frontière. Il contourne Turnhout, ne souhaitant pas passer par la ville pleine de troupes allemandes. Price arrive à un petit hôtel appelé "Les Sapins" près de Hersselt (Hasselt ?), chez Mme Jean DELOGIE, très patriotique personne..
... Vers le 22 août, Il se rend à un hôtel à Hersselt (entre Geel et Aarschot), en Belgique, chez une Mme DELOGIE qui est disposée à héberger des aviateurs n'importe quand (Elle habitera plus tard 5 Rue Max Roos à Schaerbeek).
Vers le 29 août, une jeune fille appelée Elsie (MARECHAL) le rencontre à un village voisin à la pension "Les Sapins" à Averbode, et l'emmène à Bruxelles par le train. Il reste deux jours (du 29 au 31 août) chez ses parents à l'avenue Voltaire à Schaerbeek.  La mère est anglaise. Là, il reçoit des faux-papiers et une nouvelle tenue civile.
Le 31 août, le père d'Elsie le conduit à la gare et il prend le train pour Lille avec un guide qui est plutôt élégant, assez grand et le fils d'un comte (Georges d'OULTREMONT). Il est fouillé par des policiers français en cours de route. Ils poursuivent jusque Paris et Ils sont accueillis par une femme (dark woman) qui le conduit sur une place où ils rencontrent un homme plutôt âgé avec des lunettes aux verres épais : Frédéric DE JONGH l'envoie passer deux jours dans un petit magasin en banlieue, l'épicerie tenue par Reine MAUGUARET (THOMAS), au 25 Rue Bapts à Asnières.
Puis, Il part vers Bayonne en train avec deux jeunes filles. Avec lui il y avait un autre canadien Arthur Fay, un anglais 'Tommy' et un polonais.
 (il déclare le 02 août, comme Fay, mais il semble qu'ils se soient tous deux trompés dans les dates) avec Rowicki (fiche A052), 'Tommy' Broom (fiche A051), Fay (fiche A049).)
 A Bayonne, un femme monte, accompagnée de "Bee" JOHNSON (fiche B037) - un type grand et mince -, et leur fournit des tickets pour Saint-Jean-de-Luz. Il y restent chez un Basque jusqu'au 05 septembre. Ils partent alors avec un guide basque et Johnson vers la frontière. Ils sont interceptés par des douaniers espagnols.
Fay et Price sont pris, mais les autres peuvent échapper. Ils passent la nuit dans un poste et sont envoyés le 07 à Irun (ce doit être le 09, puisqu'il a signé le livre à St-Jean-de-Luz en date du 07), où ils restent une semaine dans de mauvaises conditions. Ils n'y sont interrogés que sur leur identité. Le 15 sep., ils partent pour Miranda, où on les interroge plus en profondeur sur leur unité, type d'appareil, cible, comment ils furent abattus, et sur leur assistance à l'évasion. Un agent de la Gestapo camouflé en prisonnier australien les interroge. Il est décrit comme petit, roux, portant lunettes. Un autre gestapiste est habituellement accompagné d'un chien. Son attitude devient de plus en plus polie et il les interroge moins. Le 28 octobre, après six semaines d'internement,   ils quittent Miranda et vont loger à l'hôtel Mora à Madrid quelques jours. Ils partent pour Gibraltar le 1er novembre. Après trois semaines, ils s'envolent pour l'Angleterre où ils arrivent le 7 novembre (?) 1942.
Certaines différences sont manifestes dans sa déclaration et celle de Broom (fiche A051), quant aux diverses dates et à la composition des équipes entre Paris et Saint-Jean-de-Luz. Il est possible que ce soit à cause de leur incarcération en Espagne.
Il est interrogé à Londres le 08 novembre 1942.
Après quelques jours de congé et visite à mon vieil escadron, je retourne au Canada, atterrissant à Halifax le 12 décembre 1942.
Il reçut la 'Distinguished Flying Medal' en 1944 pour son évasion mais il dira que ceux qui méritent le plus une médaille sont les membres de l'organisation grâce à qui il est là.
(réf. lettre d'E.G. Price, bombardier à bord d'un Halifax, au Baron Paul Greindl, père de Jean, dd. 6 août 1947)
Fils : Michael Price au Canada a écrit à Elsie Marechal en janvier 2014 pour la remercier encore de ce qu'elle a fait pour sauver son père.

                                                                                                                                                                                                                                                                                     mot de remerciement             Dernier repas en France          
                                                                                                           

                                                                                                                                                                                             

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                                                                                                                                                                      Earl Price, news director 'radio station dans sa vie d'après-guerre, au Canada, Toronto



                 els          

                                           1974 au Canada , à Montebllo (Ottawa) Elsie Marechal, Earl Price, Reine Maugaret                                                                                                                              







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