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Dossier Archives Notariales Défense - Dossier OO-38907
Il
entre au service militaire le 11 juillet 1933 au 2e régiment de
Lanciers à Etterbeek et devient sous-lieutenant de réserve de cavalerie
le 26 mars 1938. Mobilisé le 25 août 1939, il participe à la campagne
de mai 1940 et est prisonnier (à Passendaele) du 28 mai au 10 août 1940
à l'Offlag VIA de Soest.
Docteur en droit et employé à Genève en
1942, Il est un des co-fondateurs de Comète (capitaine ARA) du 1er
juillet 1941 jusqu'à son évasion, pour échapper à la Gestapo, dans la
vague d'arrestations où son frère Jean tombe.
Le 12 février 1943, Jean-François NOTHOMB, Albert Greindl et "Bee" Johnson (fiche B037) quittent Bruxelles où Jean Greindl vient de se faire arrêter. Ils sont accompagnés de Chaster (fiche A089), Spence (fiche A087) et Devers (fiche A088), les deux Américains ayant été "rabattus" en France.
Ils
prennent le train pour Saint-Jean-Pied-de-Port via Paris, Bordeaux et
Dax. C'est le premier voyage depuis l'arrestation de Andrée DE JONGH,
le 37e de Comète.
Il franchit les Pyrénées avec "Franco", "Bee"
Johnson, Devers et Chaster. Le guide basque est Martin ORHATEGARAY
(neveu de Pierre ELHORGA), Florentino pouvant être filé. A Elizondo en
Navarre, "Franco" laisse les aviateurs dans une ferme pour aller au
village à 5 km trouver un taxi qui devait les conduire à San Sebastian.
Ce taxi est intercepté par hasard par les carabineros qui contrôle les
papiers sur le pont à l'entrée d'Elizondo où ils devaient
obligatoirement passer. Comme ils n'avaient pas de document officiel
d'identité, ils furent arrêtés et conduits au poste de police. Le
lendemain, NOTHOMB qui se fait passer pour un aviateur canadien et les
trois évadés sont incarcérés à Pampelune où ils restèrent environs 15
jours et en gardent un très mauvais souvenir : nourriture infecte et
pleine de vermine, comme partout, etc .
Johnson et Greindl prennent
le train jusque San Sebastian et préviennent le vice-consul de
Grande-Bretagne, Goldman, qui va les délivrer. Le 25 février, les 6
clandestins sont conduits à Madrid et reçus par Michael CRESWELL.
Le 04 mars, les évadés prennent le train vers La Linea et un bus pour Gibraltar.
Il
arrive en GB le 21 mars, matricule FBGB 7338. Il s'en va suivre
l'entraînement parachutiste et suite à un mauvais atterissage au cours
de son entraînement, Il reste trois mois dans le plâtre. On l’a appelé
"le buste" lorsqu’il s’est cassé le dos et qu’il avait tout son buste
encorsetté dans le plâtre. Quand Georges d'Oultremont venait lui dire
bonjour, il frappait sur le buste et Albert Greindl répondait “entrez
!” Le "parapluie" est un autre surnom parce qu’il se tenait toujours
très droit.
Il vole vers Gibraltar le 17 février 1944 et est
infiltré en France le 11 avril, en mission pour la Sûreté de l'Etat. Il
est arrêté à la frontière hispano-française le 23 avril, en se rendant
à Perpignan, et interné à la citadelle de Perpignan puis incarcéré à
Fresnes où il subit entr'autre le terrible supplice connu de la
baignoire; il y est libéré suite à un accord entre von Cholditz et le
consul suédois. On approche du débarquement et de la libération.
Merci à André Bar pour la photo d'Albert Greindl, prise en 1944 à Zellik.
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