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Rapport d’évasion 3321/2111.
Touché au retour de cette attaque en rase-mottes, Frank Holland parvient à remonter à 350m d’altitude, mais son moteur rend l’âme et son appareil tombe en piqué vers le sol à une allure vertigineuse. Le pilote se débat pour s’extraire de la carlingue et n’y parvient qu’à quelques mètres du sol. Son parachute n’a pas le temps de s’ouvrir et il tombe dans une forêt où il reste pendu dans un chêne à 5m au-dessus du sol. Après avoir repris ses esprits, il parvient à se dégager et cherche à se cacher. Il est ensuite aidé par des villageois, mais nous ignorons les détails de son parcours, qu’il raconte dans un livre publié en 2007 par Grub Street en Angleterre : ”D-day Plus One: Shot Down And On The Run In France”.
Il y parle d’un refuge (dans la famille Hervieux ?) à Norrey-en-Auge où il devient « Roger Gasnier », paysan français. Il rejoint ultérieurement la forêt de Fréteval d’où il sera libéré par des troupes américaines avant de rejoindre Bayeux puis Banville, d’où un avion l’amènera à Northolt en Angleterre le 20 août 1944.
L’excavation du Typhoon avait débuté en septembre 1986 par l’Association pour le Souvenir des Ailes de la Victoire de Normandie et l’année suivante Frank Holland fut invité par le maire de Croissanville. Il est revenu plusieurs fois en France et lors de sa dernière visite, en 2004, il a pu rencontrer la fille de l’un des fermiers qui l’avaient hébergé. Lors d’une cérémonie en son honneur, le maire de Croissanville s’est vu remettre par le petit-fils du propriétaire du manoir un morceau de l’aileron du Typhoon de Frank qui avait été conservé depuis l’époque.
Voir à cette page. La photo de Frank Holland provient de ce site. |
