Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 203 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : Theodore S. SIMMONS /153774143
Naissance/Décès : Adresse : 124 West 8th Street, Lima, Ohio Unité : USAAF 93 Bomber Group 328 Bomber Squadron Grade : T/Sgt Fonction : radio Zone d'atterrissage : | |
Avion | Type : Consolidated Liberator B-24J-50-CO N° série : 42-73507 Immatriculation/Nom : GO-D / "Sunday Girl" Abattu : lors d'une mission sur Hannover le 30 janvier 1944 Localisation : écrasé vers 12h30 à Bunschote, près de Nijkerk (Gelderland), Pays-Bas | |
Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : SIESTMA, TRUYENS, MUNTEN-STEEGMANS, BOLSE Guides nationaux : ALEN, WITHVROUW, STRUMAN Guide international : SIESTMA Durée : 7 mois Camps : Beffe, Porcheresse |
Informations complémentaires : | MACR 2341 De l’équipage du Lt Harold Killian (fiche D291), du co-pilote Henry Schultz (fiche D292), du mitrailleur Raymond Slomowicz (fiche D204), des Sgts Donald Crawford (fiche D301) et Leroy Croy (fiche D302), également évadés. Un des moteurs de l’appareil encourt des avaries en route vers l’objectif, que l’équipage n’atteint pas. Le pilote décide de faire demi-tour vers la base et de larguer les bombes en chemin sur des installations ferroviaires. Un autre moteur est touché par des tirs de la Flak et prend feu. Perdant rapidement de l’altitude, et malgré le lestage de tout le matériel lourd à bord, il descend si rapidement que le pilote donne l’ordre d’évacuer. Comme le pilote avait déclaré vouloir rester à bord de l’avion, les membres de l’équipage décident de rester aussi et finalement le pilote effectue un atterrissage forcé. Les hommes sont secoués, mais personne n’est sérieusement blessé. Informés par le navigateur de leur position, le groupe décide de se séparer par paires et de se diriger vers le Sud. Slomowicz et Simmons s’associent dans leur fuite. Un jeune garçon, qui avait vu la chute de l’avion s’approche d’eux le lendemain et prévient le fermier JONKER. Celui-ci trouve les deux aviateurs cachés dans une meule de foin sur son terrain, et il avertit Henk SIETSMA (nom de guerre « Pete »), de Lunteren, membre de la résistance locale. Celui-ci mène les deux hommes jusqu’à un poulailler près de la ferme des JONKER où ils sont cachés pendant deux jours. Le soir du 2ème jour, SIETSMA conduit les aviateurs à vélo vers le village de TERSCHUUR où les évadés logent dans une ferme appartenant à Heimen et Wim BOUWMAN. Ils y restent deux semaines, durant lesquelles SIETSMA leur fournit de faux papiers. Ensuite, Hein SIETSMA, le frère de Henk, les prend en charge et les fait passer la frontière hollando-belge. Le nom de ROOSJEN est également cité parmi les « helpers » hollandais des deux aviateurs. [Hein et Henk SIETSMA avaient formé le « Groep HEIN » dans le but d’aider des juifs et, plus tard, de nombreux aviateurs alliés. Hein fut arrêté le 28 avril 1944 et est mort dans le camp de concentration de DACHAU.] Selon des renseignements reçus de la famille de Raymond Slomowicz, la famille de Jess LOVEN, de ROERMOND a également aidé les deux aviateurs. Les LOVEN ont participé à l’évasion d’une trentaine d’aviateurs alliés et ont été décorés de la US Medal of Freedom. Le groupe JONCKERGOUW récupère 45 aviateurs en 1944. La plupart viennent de Hollande via CRAEGHS à la frontière et le MNB avec l'AS de Molenbeersel. Les guides belges sont : Jacques VOORTMANS, Joseph, Gérard et Hubert VAN EYGEN et Pierre VERWYLEN. VOORTMANS trouve JONCKERGOUW, un Hollandais de Maaseyck décédé en 46 et chef local du MNB. Il a contact avec Oscar OYEN, chef de la PJ de Tongres et Paul ALEN de Ans (boîte aux lettres au café SOMERS de Liège). En fin juillet 44, Haugens, Lyons, Simmons et Slomowicz sont conduits par BRAUWERS et VLIEYS à Tongres. Là, via Mme SWERTS, Paul ALEN de Ans (Armée Secrète) vient les chercher avec ses hommes. Le 23 mai 44, Joseph TRUYENS d'Herstal reçoit de HEUSY du groupe DEPREZ d'Herstal Simmons et Slomowicz qu'il héberge jusqu'au 20 juin 44 (du 02 au 04 juin chez MUNTEN-STEEGMANS) puis les remet à BOLSE de Slins. Fin juin, ils sont emmenés par Mme WITHVROUW et conduits le 04 juillet au camp de Beffe par STRUMAN. Dans un article de presse new yorkaise du 2 janvier 1945, Slomowicz relate qu’au cours de leur évasion, Simmons et lui utilisèrent divers moyens de transport – trains, bus, vélos – et auto-stop, plus beaucoup de marche à travers des régions grouillant de troupes allemandes.Il ajoute qu’ils atteignirent en juillet un endroit de passage vers la France et rencontrèrent des maquisards français de l’autre côté de la frontière. Manquant de nourriture suffisante pour les nourrir tous, les résistants firent comprendre qu’ils ne pouvaient prendre en charge les deux américains. En chemin, ils virent un convoi militaire mitraillé par des avions américains et le lendemain arrivèrent dans une petite ville où des policiers français s’adressèrent à eux. Les policiers les questionnent et Slomowicz répond négativemet à la question de savoir s’ils sont américains. Lorsque le policier leur dit qu’il devrait les emprisonner, Simmons avoue qu’ils sont bien américains. « Pourquoi ne l’avez-vous pas dit plus tôt ? Venez avec moi.» Les policiers les conduisirent auprès d’un groupe de résistants qui s’occupa d’eux et leur fournit une bonne cachette dans une forêt, vraisemblablement dans les Ardennes belges. Camp de Porcheresse avec Emile ROISEUX. Simmons est un des trois évadés qui s'éloignent du camp de Porcheresse vers la fin août/début septembre, ils voient quelques soldats allemands montant une route proche de leur repaire. Les Allemands les ayant aperçus commencent à tirer et ils s’enfuient en courant à travers bois. Quelques jours plus tard, marchant à travers champs, ils voient des soldats américains en jeep, des membres de la 4e Division Blindée US. |
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