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Stan Lawrence fut le seul survivant du crash et son Rapport d'évasion est le SPG 3321/2087.
L'appareil volait à très basse altitude au moment du larguage de ses bombes et fut touché avant d'avoir pu reprendre de la hauteur. Le pilote, F/O William Morton Chant donna l'ordre de quitter immédiatement l'avion en feu.
Lawrence se dirigea vers le Sud en direction d'Orléans pendant trois jours et fit environ 80 km à pied avant d'être pris en charge par deux hommes de la Résistance. On le mena à une école dans le village de Mervilliers, au Nord-Est de Chateaudun, où il logea pendant près de deux semaines dans la famille de Jacques PIKEROËN, instituteur. Yves JEHANNO ("Kid") et Maxime FOUCHER le conduisirent, ainsi que dix-neuf autres, jusqu’à la gare de Saint-Jean-Froidmentel, où Lucien BOUSSA avait son poste de commandement. On l'emmena par la suite au camp de Fréteval où il resta jusqu'à la libération par les troupes de la 3ème Armée US le 13 août 1944. Le 18 août, il quitta la France en avion à destination de Northolt, Angleterre.
Stan Lawrence fut démobilisé le 11 avril 1945 à Ottawa, avec le rang de Flight Officer. En juin 1977, il revint en France avec son épouse Martha pour assister à l'inauguration d'un monument à Fréteval, de même qu'à une cérémonie à Emancé, endroit du crash, où les noms de ses malheureux co-équipiers sont inscrits sur le Monument aux Morts des deux guerres.
Le pilote et les cinq autres aviateurs tués sont enterrés au Cimetière de Saint-Désir près de Lisieux.
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