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Rapport d’évasion SPG 2130 (indisponible)
L’appareil décolle de Faldingworth le 24 juillet à 20h37. Attaqué au-dessus de la France en route vers l’objectif, l’avion est touché par une salve d’obus et un moteur est en feu. Le pilote, F/O William W. Robinson, donne l’ordre d’évacuer.
Quatre membres de l’équipage seront tués et sont enterrés au Cimetière d’Orléans.
Deux autres sont blessés et parviendront à s’échapper ; le pilote Robinson, blessé lui aussi, sera gardé dans un hopital français à Paris jusqu’à sa libération par l’avance des Alliés.
Clement Forman, que ses co-équipiers appellent toujours "Joe", atterrit dans un champ de blé, non loin de son mitrailleur arrière Sam Dunseith (fiche D252) qui est grièvement brûlé au visage. Les deux aviateurs se cachent dans un bois jusqu’au matin. L’état de Dunseith devient alarmant et Forman le confie à une fermière, Francine LESERRE, avant de rejoindre sa cachette dans le bois.
Forman se déplace de jour dans la campagne, quémandant de l’aide. Bien que ceux auxquels il s’adresse ne le dénoncent pas et souvent le nourrissent, personne ne peut ou ne veut lui indiquer où il pourrait entrer en contact avec la Résistance. Sa chance tourne lorsque Marie et Laurence SOLLIER acceptent de l’aider en demandant à une de leurs employées, Marie QUENIOUX, de le mener à la maison de Roger et Simone PÉAN. Il demeure quelques semaines chez les PÉAN jusqu’à ce que Roger le conduise en camion à un rendez-vous avec des maquisards qui le guideront vers le camp de Fréteval. Il est d’abord placé dans la partie du camp réservée aux évadés de la RAF, puis est transféré dans l’autre partie, destinée aux américains et aux hommes du Commonwealth. Forman voit bientôt arriver son ami Dunseith en compagnie de soldats américains et ils sont tous deux rapatriés en Angleterre le 18 août 1944. |
