Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 050 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : William McClure DAVIS
Naissance/Décès : le 11 septembre 1920 à Bluefield, West Virginia / le 10 février 2004 à Ormond Beach, Floride Adresse : Leesburg, Floride Unité : USAAF 370 Fighter Group Grade : Capt Fonction : pilote Zone d'atterrissage : dans un champ à l'Est de Chartres | |
Avion | Type : Lockheed P-38 J-15-LO Lightning N° série : 43-28464 Immatriculation/Nom : "Swamp Angel" Abattu : par la Flak le 07 juillet 1944 lors d’une mission de mitraillage près d’Orléans Localisation : à l'Est de Chartres |
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Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : COMBRE Guides nationaux : Guide international : Durée : 8 semaines Camps : Fréteval |
Informations complémentaires : | Rapport de perte d’équipage MACR 6664, et rapport d’évasion E&E 1039 Le Capitaine Davis mène une douzaine de P-38 lors de cette mission sur des objectifs « d’opportunité ». Le groupe attaque un train de troupes allemandes à l’orée d’une forêt près d’Orléans. Alors que Davis fonce sur le train et voit une de ses bombes l’atteindre, des batteries de DCA à bord du train atteignent son avion. Un moteur mort et l’autre en surchauffe, Davis maintient le contrôle de l’appareil pendant près de 100 km et atterrit dans un champ. Il s’extirpe de son avion en feu et court se réfugier dans un bois voisin. A part quelques blessures légères provoquées par des shrapnels, il est indemne. Les deux jours suivants, il se déplace et, se méfiant, évite tout nouveau contact après qu’un vieux fermier qu’il avait approché ait sorti un couteau et qu’un autre, sollicité, soit aperçu revenant avec des soldats allemands et leurs chiens. Le 9 juillet, il rencontre un travailleur agricole qui lui dit qu’il pourrait l’aider et de rester caché jusqu’au soir. Au crépuscule, Mr Abel ROBINETTE, membre d’un réseau de Résistance, arrive, porteur de deux chemises et de deux pantalons. Il donne la moitié à Davis, qui endosse une chemise confectionnée avec des morceaux de son parachute par la femme d’un fermier. L’aviateur enterre sa tenue de vol et ses plaques d’identification et quelques heures plus tard se retrouve chez un médecin dont la ferme sert de quartier-général de la résistance locale. Ce médecin, d’âge mûr, logeait quelques garçons d’environ 14 ou 15 ans et qui faisaient de fréquentes allées et venues à la ferme. Il s’agissait d’enfants déplacés dont les parents étaient morts ou avaient été fait prisonniers. Ils étaient actifs dans les actions de sabotage et de liquidation de soldats allemands et étaient approvisionnés en armes par des parachutages de nuit opérés par l’aviation alliée. On indiqua à Davis les endroits autour de la ferme où des mines ou des booby traps avaient été placés comme défense en cas d’attaque de la ferme par les Allemands. Dans un récit, Davis déclare que ces patriotes étaient membres de Comète et précise qu’il avait pris l’habitude d’appeler le docteur "Papa Terroriste". Davis préféra décliner les invitations répétées des garçons pour qu’il les accompagne dans leurs opérations, d’autant plus qu’il ne connaissait pas le français.On lui donne de faux papiers où il est identitifé comme « Jean Louis DURAND », et il porte un béret pour faire plus vrai. Après trois jours dans la ferme, Davis est transféré vers l’habitation de Madame COMBRE, une belge ayant un fils de huit ans et dont le mari avait été tué lors de l’invasion de la Belgique en mai 1940. Davis reste deux semaines chez Mme COMBRE et a trois cachettes différentes chez elle, la réserve à betteraves dans une cave, un espace réduit dans le grenier vers lequel il devait ramper et un coin dans la soupente d’une étable. Il n’a jamais été inquiété par les Allemands qui venaient chercher des victuailles à la ferme, Mme COMBRE jouant les braves fermières vis-à-vis de ces visiteurs haïs. On décide de le faire se cacher dans une forêt proche (Fréteval) où il se rend à vélo. En cours de route, à un point de contrôle, un allemand parlant très bien le français arrête un officier britannique qui roulait devant Davis. Ayant trouvé les plaques d’identification de l’officier, un soldat allemand le frappe avec la crosse de son fusil. Cela entraîne l’énervement de son supérieur… et dans la confusion personne ne fait attention à Davis qui passe sans problème. Il rencontre bientôt un guide qui le mène au camp dans la forêt de Fréteval où il est libéré le 13 août 1944 par les forces américaines. (cfr. son compte-rendu d'évasion traduit en FR sur www.armées.com). Pilote d’essai après la guerre, il sera un des premiers aviateurs à voler à Mach 2. Il quitte l’Air Force en 1963 comme Colonel. Après la guerre, Davis se rendra souvent en France pour rencontrer ses helpers. Il est enterré au Riverview Memorial Park à Fort Pierce, Floride. |
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