Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète
N° 012 Section D |
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Individu | Nom/Matricule : Cyril Simeon BARZEELE / R128361
Naissance/Décès : à Northaide, Saskatchewan, Canada / le 20 février 1994 Adresse : Spruce Home, Saskatchewan, Canada Unité : RCAF Bomber Command 431 Squadron (Iroquois) Grade : W/O 2 Fonction : navigateur Zone d'atterrissage : près de Waterloo | |
Avion | Type : Handley Page Halifax B.III N° série : MZ629 Immatriculation/Nom : SE-B Abattu : la nuit du 12 au 13 mai 1944, lors d'une mission sur Louvain (vraisemblablement par l’Hptm Heinz Strüning du 3./NJG 1) Localisation : près de Braine-le-Château ("Espinette- ferme de Boekendael") à l'Est de Hal | |
Action de Comète | Réception : EVA Interrogatoire : BOUDILLOUD (EVA) Hébergeurs : NELIS à Waterloo Guides nationaux : SCHUTTERS, BAUDE Guide international : Durée : 15 semaines Camps : Bruxelles |
Informations complémentaires : | SPG 3350/1117 (interviewé le 09 septembre 1944.) Les parents de Cyril Barzeele sont originaires de Merkem, à ± 20 Km au Nord d'Ypres, et ont émigré à Prince Albert, dans la province du Saskatchewan au Canada, en 1908. Cyril parlait suffisamment le flamand pour pouvoir s’aider pendant son évasion. Il s’engagea d’abord à l’Armée le 25 septembre 1941 puis il demanda rapidement sa mutation pour la Force Aérienne où il devint navigateur. Le 12 mai 1944, son appareil décolle à 21h47 de la base de Croft en Angleterre. Vers 00h30, l’avion bombarde la gare de triage de Louvain et entame son retour vers l’Angleterre. Environ 5 minutes après avoir quitté sa cible, il est attaqué, à une altitude de 8000 pieds, par un chasseur Messerschmit ME110. L’Hallifax prend immédiatement feu. Cyril Barzeele demande alors au pilote, Charles J. Campbell, s’il ne faut pas évacuer l’avion mais il ne reçoit pas de réponse bien que l’intercom semble encore fonctionner. Les aviateurs mettent leur parachute. Barzeele ouvre la trappe d’évacuation et saute alors que l’avion est en piqué et se trouve à une altitude d’environ 1000 pieds. Deux parachutes sont retrouvés dans les arbres près de l’avion mais ils sont brûlés. Quatre corps sont retrouvés dans l’avion. Barzeele atterrit dans un arbre puis tombe au sol et n’est que légèrement blessé. Il est le seul des sept membres d’équipage à survivre au crash. Ses compagnons reposent au cimetière de Bruxelles : le pilote Campbell, le mécanicien Sgt John D. Macpherson, le bombardier F/O Stuart M. Preston, le radio-mitrailleur WO2 Arthur Laturnus, le mitrailleur dorsal Sgt Earl D. Empey et le mitrailleur arrière Sgt Alvin E. Yarrington. Barzeele est pris immédiatement en charge par César MATTHEUS au 11 Drève des Chasseurs à Waterloo, qui le conduit chez Aurore NELIS (Robert BAUDE est également renseigné pour l'y avoir guidé, mais il devrait plutôt s'agir d'une visite pour recruter cette logeuse). Il est logé chez elle au 24 Drève de l'Infante à Waterloo. Il y reçoit une fausse carte d'identité au nom de Cyriel Joseph Van Caster, un graveur flamand né à Alost le 10 juillet 1914. Il y arrive dans le courant du mois de mai 1944 et y est rejoint par James Burton (fiche D030) et Lester Hutchinson (fiche D117) le 22 mai. Ils y resteront tous trois jusqu’à la libération, début septembre. Victor SCHUTTERS le convoye également en véhicule de la SNCB entre d'autres hébergeurs. Barzeele est remis aux autorités alliées à l'hôtel Metropole et il regagne l’Angleterre le 10 septembre 1944. Sa fille Dulcie est en vie au Saskatchewan. |
La fausse carte d'identité de Cyril Barzeele à Waterloo.
L'équipage de Cyril Barzeele (5e à gauche)
Burton (à droite) et Hutchinson (à gauche) avec Cyril Barzeele (centre) et Aurore Nélis le 07 septembre à Waterloo
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