Aviateurs alliés capturés de Comète
N° 118 Section C |
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Individu | Nom/Matricule : Gilbert Graham WRIGHT / O-885139
Naissance/Décès : Né le 3 août 1919 à Philadelphia, Pennsylvanie / † le 13 août 1995 à Niceville, Floride, USA Adresse : Pennsylvanie, USA Unité : RAF Fighter Command 133 "Eagle" Squadron Grade : 2 Lt USAAF (4th Fighter Group/336th Fighter Squadron) Fonction : pilote Zone d'atterrissage : près de Plouguin, Finistère, France | |
Avion | Type : Supermarine Spitfire Mk XI N° série : BS138 Immatriculation/Nom : MD-? Abattu : en panne de carburant lors d’une mission d’escorte de B-17 en route vers l’aérodrome de Morlaix, Finistère, le 26 septembre 1942 Localisation : écrasé dans le Finistère, près de Brest | |
Action de Comète | Réception : Interrogatoire : Hébergeurs : RAOUL-DUVAL, JANOT Guides nationaux : JANOT Guide international : Durée : 7 mois Arrêté : début avril 43 en gare Montparnasse à Paris |
Informations complémentaires : | Wright
pilotait l’un des 12 Spitfires de la mission d’escorte qui devait
rencontrer les bombardiers à mi-chemin du Channel, entre Bolthead et
Morlaix. Une énorme masse nuageuse perturbe le vol et les chasseurs
n’aperçoivent pas les bombardiers, qui avaient en fait atteint le point
de rendez-vous avec 20 minutes d’avance et avaient poursuivi leur vol
sans attendre la protection des Spitfires. Sans s’en rendre compte,
sous un très violent vent du Nord, la course des chasseurs est déviée
en direction du Golfe de Gascogne, ce qui les met hors de portée du
champ de réception/transmission des communications radio avec
l’Angleterre. Se rendant compte de leur erreur, ils mettent le cap vers
le Nord et retrouvent les bombardiers qui sont sur le chemin du retour,
la mission ayant été avortée. Les Spitfires, après avoir volé un temps
en compagnie des bombardiers, réduisent leur altitude, pensant déjà
être près de leur base en Angleterre. En fait, ils se trouvent à
hauteur de Brest où un violent barrage d’artillerie les fait se
disperser, chacun tentant de rejoindre la base plus au Nord. Attaqués
également par des chasseurs allemands, à court de carburant, ils seront
tous piégés et aucun des 12 Spitfires ne rejoindra sa base les uns
étant abattus, les autres perdus pour faute de carburant. Selon les sources, Wright est soit à court de carburant, soit abattu par un chasseur allemand. Quoiqu’il en soit, il saute de son appareil à hauteur de Plouguin, à 20km au Nord de Brest et atterrit près d’une ferme où il se cache dans un four à pain y attenant. Il est ensuite pris en charge et caché à Plouguin. Accompagné par un jeune Breton qui désirait rejoindre l'Angleterre et lui est extrêmement dévoué, Wright et ce Breton essayent d'abord de s'échapper par les Pyrénées mais ne peuvent franchir la frontière. Ils vont alors en Suisse, où les autorités anglaises et américaines leur apprennent qu'ils seront internés et qu'il n'y a aucun moyen de leur venir en aide. Ils parviennent à Paris et chez Comète en recherchant un réseau d'évasion. A la fin mars 1943, Robert AYLE demande à Catherine JANOT de passer le prendre chez lui, Rue de Babylone dans le VIe. Il promet aussi au jeune Breton de le faire évader dans un mois. Wright loge ainsi trois jours en fin mars 1943 au 11 Avenue d’Eylau à Parix XVIe, chez Catherine JANOT (née de Brunel de Serbonnes). Son Beau-père Gaston JANOT lui fournit du linge. Il loge également chez Christine RAOUL-DUVAL, au 43 Rue du Faubourg Saint Honoré, en face du QG Luftwaffe au Louvre. Catherine JANOT le guide, déguisé en prêtre, à la gare Montparnasse car il ne parle pas bien français et ne peut trouver seul sa place dans le train. Ils retrouvent à la gare Frédéric DE JONGH "et tout un convoi d'Américains". Etant un peu à l'avance, ils se promènent sur le quai. La Gestapo vient alors l'arrêter et semble au courant du fait qu'il est déguisé en prêtre. Il y avait beaucoup de monde, et étant à 150 mètres de là, Catherine JANOT n'est pas arrêtée avec lui. Elle fonce à l'entrée de la gare prévenir Robert AYLE et le convoi d'Américains de ne pas venir sur le quai. Ils sont tous renvoyés. Elle attend alors assez longtemps avec Frédéric DE JONGH à la porte du bureau de la police allemande, mais Wright n'en sort pas. Catherine JANOT a également recruté les PRADAT au 123 Rue de Lougereaux. Mais le fils Jean est un indicateur de Hermann Genzel de la Gestapo à la Rue des Saussaies, tout comme Jacques Désoubrie. Les TINEL, de LABEYRETTE, les frères PENEZ et bien d'autres devront leur arrestation à Jean Pradat. Bernard COURTENAY-MAYERS aura le temps de s'échapper par la ligne Leclerc en Espagne. Wright se retrouve interné au Stalag Luft 3 à Sagan/Zagan, Pologne. |
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