Aviateurs alliés capturés de Comète

N° 108 Section C
Individu	Nom/Matricule : Julien ROOVERS / O-23357 Naissance/Décès : le 01 novembre 1900 à Merxem (Anvers) Adresse : 54 Rue du Pont à Bertrée Unité : Armée belge, Génie Grade : Commandant Fonction : Officier de carrière Zone d'atterrissage :
Action de Comète	Réception : APPER Interrogatoire : DEPPE Hébergeurs : Guides nationaux : Guide international : DEPPE Durée : 1 semaine Arrêté : 19 août 1941

Informations complémentaires :

C’est un officier de carrière du Génie (Matricule OO-23357) domicilié 54 Rue du Pont à Bertrée. Il a épousé Berthe Grandjean, la sœur de Marcel Grandjean (fiche C107) partant avec lui et ont deux enfants (dont Pierre, 85 ans en 2017). Il avait été libéré le 03 octobre 1940 de l’Oflag IXA/Z de Rothenburg pour être mis à la disposition du Ministère des Travaux Publics, mais devait se présenter hebdomadairement à la Kommandantur de Liège. Il est présenté à Arnold Deppé par Arthur RENKIN, un contact liégeois de Jean APPER. Le 16 août, DEPPE redonne un rendez-vous pour le dimanche 17 au café "Cap Nord" de la gare du Nord. Victor Benoidt (fiche C001) et Marcel Grandjean y sont également présents. Dans le même café, ils apprennent le 18 que le départ aura lieu le 19, tôt le matin depuis la gare du Midi. La ligne DD projetée était en fait déjà infiltrée par Victor DEMETS, qui avait rencontré personnellement et Arnold DEPPE et Andrée DE JONGH via Auguste LAHOU. La SiPo connaît ainsi déjà Andrée DE JONGH et dispose de son signalement avant qu'elle ne commence son travail de guide. Victor DEMETS est présent à la gare du Midi avec Arnold DEPPE, Julien Roovers, Marcel Grandjean, Victor Benoidt et Jean Baudot (fiche C002) qui sont en partance avec Mme Paermentier - Declercq et sa fille Marie-Louise. Il parle à DEPPE dans le hall et provoque ainsi une surveillance active de ce groupe par la Gestapo, celui d’Andrée DE JONGH passant inaperçu. Auguste LAHOU est également présent à la gare, sans partir. Tout ce groupe de 7 personnes sera arrêté en gare de Lille par la Gestapo. Condamné à cinq ans de travaux forcés, il est rapatrié de ses camps le 26 mai 1945. Informations reçues auprès de Pierre Roovers, fils de Julien Roovers, via Thierry Cardon : Après son arrestation à Lille, il est condamné par le conseil de guerre allemand à 5 ans de travaux forcés, ce qui le conduit d'abord à la prison d'état allemande de Rheinbach, puis à Bergen-Belsen. Libéré par la British Army, il réintègre l'Armée Belge. D'abord à l'école du Génie à Knokke, ensuite au 2e Bataillon du Génie (disséminé entre Blankenberge, Bruxelles, Goetsenhoven et l'Allemagne occupée). En 1947, il rejoint son service d'origine, l'Administration des Bâtiments Militaires : D'abord à Gand puis à Anvers, où il est en même temps chargé de la réalisation de la Base logistique britannique en Campine. Nommé au grade de Colonel ir du Génie en 1951, il termine sa carrière militaire le 1er octobre 1956. Au début de sa pension, il est administrateur du Mémorial du Fort de Breendonck. (Merci à Thierry Cardon, et à Pierre Roovers pour texte et photo, 27 nov.2017)

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