Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète


N° 215
Section D
IndividuNom/Matricule : David R. TALBOTT / O-742224
Naissance/Décès : le 11 décembre 1918 au Maryland / le 11 décembre 1997 à Annapolis, Maryland
Adresse : Bristol, Maryland
Unité : USAAF 44 Bomber Group / 66 Bomber Squadron
Grade : 1 Lt
Fonction : pilote
Zone d'atterrissage : près de Ommen, à l’Est de Zwolle, Overijssel, Pays-Bas
AvionType : Boeing B-24H Liberator
N° série : 42-52332
Immatriculation/Nom : / My Ass’Am Dragon
Abattu : par des chasseurs FW190 le 15 mars 1944 lors d’une mission sur Brunswick
Localisation : écrasé dans le hameau de den Hulst, à 3 km de Nieuwleusen, Overijssel, Pays-Bas
B 24 Liberator
Action de ComèteRéception : LANDMAN, JOKE et KROEZE
Interrogatoire :
Hébergeurs :
Guides nationaux : DEFROIDMONT
Guide international : VAN BELLEGHEN
Durée : 5 mois et demi
Camps : Beffe
Informations complémentaires : Le Missing Air Crew Report relatif à la perte de cet appareil : MACR 3220.
L’avion encourt des ennuis mécaniques au-dessus de la Manche lors du vol aller. Il atteint son objectif mais sur le chemin du retour, il perd peu à peu le contact avec le gros du Groupe et est attaqué à 22000 pieds par un groupe de FW190. Un réservoir de carburant est touché, entraînant une fuite d’huile dans la soute à bombes, qui alimente l’incendie qui s’y était déclaré. Comme l’avion perd rapidement de l’altitude, le pilote donne l’ordre de sauter. Tous les hommes dans la partie avant avec Talbott rejoignent l’arrière via la soute à bombes et quittent l’appareil. Se préparant à sauter en passant sous le pont de vol, Talbott voit le bombardier et le navigateur, restés à leur poste et que personne n’avait apparemment prévenu. Il arrive près de la soute et, avant qu’il puisse leur crier de quitter l’avion, il est heurté violemment par la roue avant de l’appareil sortie brusquement de son logement.
Il perd connaissance et lorsqu’il revient à lui, il se trouve au sol, près du village hollandais de Ommen. Il se lève, sent une douleur au dos et se rend compte qu’il a un éclat d’obus dans l’épaule et des brûlures à la tête. Il se décide cependant à marcher et voit bientôt un homme qui vient à sa rencontre lui demandant s’il peut l’aider. L’homme lui dit qu’il sera certainement observé et lui recommande de poursuivre son chemin dans une direction déterminée, de ne pas se retourner et de ne pas s’arrêter en route. Talbott aperçoit bientôt l’homme dont on lui avait dit qu’il le verrait bientôt le dépasser, descendant la route à vélo. Préférant ne pas s’en approcher trop rapidement, Talbott se cache sur la berge d’un canal et ne poursuit sa route qu’après environ une heure. Marchant toujours dans la direction indiquée, il rencontre un homme qui lui dit de se cacher dans un champ. Il s’exécute et on le recouvre de branchages en lui disant de rester là jusqu’à la tombée de la nuit. On revient le chercher dans la soirée et on le conduit à Nieuwleusen, où il reste quelques jours. L’avion s’était abattu à proximité de la maison où il est abrité et il assiste au dégagement des corps de son navigateur, le 1st Lt Arthur Goldman et de son bombardier, le 1st Lt Clifford D. Moriarty, qui sont ensuite enterrés dans le village.
Ses helpers hollandais sont identifiés comme LANDMAN, JOKE et KROEZE.
Adolphe VAN BELLEGHEN de Petit-Lanaye, est fraudeur et cafetier. Le 14 avril 44, Beckwith, Talbott, Hanley, King et Denny passent en Belgique par le tunnel "secret" de VAN BELLEGHEN, qui les donne à Melle DEFROIDMONT, qui elle-même les repasse à la section Paul ALEN (Armée Secrète) à Ans. Dans cette section, les centres de rassemblement pour 2 à 10 jours à l'arrivée avant un logement, se situent dans les dépendances du charbonnage de Ans et Rocourt (Adm. délégué DEJARDIN, géomètre BOURDOUX) où Josée REDOUTE épouse CABAY les ravitaille / ou encore dans la cantine du charbonnage d'Espérance et Bonnefortune (NOVAK de Montegnée) / ou encore dans l'école communale de Ans (Joseph THONNARD, Maria REDOUTE veuve COURA [la belle-mère d'ALEN], Laurent TILKIN de Ans).Talbott gagne ainsi la Belgique pour se retrouver finalement au Camp Marathon de Beffe où il sera libéré par des troupes américaines en septembre 1944.
Six autres membres de l’équipage furent faits prisonniers. L’opérateur radio, le T/Sgt Raymond E. SWICK, fut le seul autre évadé. Aidé par le hollandais DE BRUIN, il avait rejoint un groupe de résistants hollandais avec lesquels il est resté jusqu’à la Libération.

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